Chapitre 2

10 2 0
                                    

J'arrivai devant le domicile de ma meilleure amie, voyant à travers la vitre du véhicule qui me transportait un tas d'infirmiers et de médecins qui entouraient un lit repliable qui portait un corps totalement recouvert de draps blancs.

Je payai le taxi et lui laissai même la monnaie tellement j'étais pressée et inquiète.

Une fois arrivée au milieu de la foule de médecins et de quelques voisins qui s'étaient approchés car ils avaient remarqué qu'il s'était passé quelque chose, je me pressa de trouver Fadila. Finalement je la trouve en train de discuter avec un policier qui semble prendre des notes de ce qu'elle dit.

Je courus alors vers elle en criant « Hé Fadi je suis là ! » et cette dernière me remarqua et vint vers moi me prendre dans ses bras.
Je sentais la terreur rien qu'en la touchant. Elle assisté à une scène digne d'un film d'horreur juste à quelques centimètres d'elle. Je m'empressai ensuite d'aller vers le présumé corps de ma mère.

-Désolé mademoiselle vous ne pouvez pas vous en approchez si vous n'êtes pas de sa famille, me dit un médecin.

-Je suis sa fille laissez-moi passer !

Et je le bousculai même tellement j'étais sous pression et arrivé devant ma mère totalement affaiblie dans ce lit je lui tins alors la main et commençai à chuchoter
« Allez maman, tiens bon... Ça va aller... On va te sortir de là tu verras... ».

J'étais en larmes mais j'étais tout de même silencieuse car je ne voulais pas exploser devant autant de gens.

-Bien, nous devons à présent l'emmener de toute urgence dit l'un des médecins qui semblait avoir fini d'examiner ma mère.

Fadila et moi montâmes à bord de l'ambulance pour accompagner ma mère jusqu'à l'hôpital. Nous nous serions l'une contre l'autre pour essayer de nous réconforter car nous n'arretions pas de trembler comme des feuilles face au vent.

Après 5 minutes qui me parurent être une éternité, on arrivait enfin à l'hôpital et les médecins couraient en poussant le lit portant ma mère. L'on ne nous permettait pas d'entrer dans la salle d' opération et nous étions donc dans la salle d'attente comme des enfants qu'on avait privé de récréation.

-Elle va s'en sortir j'en suis sûr chuchota Fadila.

-Bien sûr... Mais je me demande comment elle a fait pour être blessée comme ça ? Elle n'aurait pas pu se faire ça seule ou encore par accident c'est pas possible...

-Et puis il n'y avait pas de traces de sang dans l'allée mais elle en était recouverte devant ma porte. C'est comme si elle était apparu... comme par magie.

-J'espère qu'on aura les réponses à nos questions très bientôt...

5 heures plus tard...

J'étais dans le même état depuis notre arrivée, le regard perdu dans le vide, les lèvres sèches, les cheveux en bataille ainsi que des cernes aussi noires que du maskara.

Fadila somnolait mais je sentais qu'elle était très épuisée d'être restée éveillée et stressée pendant autant de temps. Soudain, je vis sortir de la salle d'opération une infirmière et elle se dirigea vers nous.

Je bousculai légèrement Fadila qui se réveilla en sursaut et nous nous levâmes pour entendre ce qu'elle avait à nous dire.

-Vous êtes bien Axelle Nove ? Fille de Sylvia Nove ?

-Oui c'est moi.

-L'état de votre mère est critique est je suis navré de vous annoncer...

À ce moment là dans ma tête plus rien n'allait. Ma mère qui m'aimait tellement et que j'aimais autant.

HYBRIDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant