En attendant les lueurs nacrées de l'aube du lendemain, je ferai naître des fleurs sur tes seins.
En attendant les épiphanies charnelles qu'offrent tes yeux, je peindrai sur ton corps un tableau à la couleur des cieux.
En attendant que ton rire se perde dans la nuit, je te dévorerai tel un biscuit.
En attendant que tes soupires viennent chatouiller mes oreilles, je te scruterai jusqu'à ce que tu t'éveilles.
En attendant tes mains de velours, je gémirai des bruits sourds.
En attendant que ta voix résonne aux creux de mon corps, je soufflerai sur ta peau divine encore et encore.
En attendant que tu souris, je saignerai pour que tu oublies.
En attendant que tu m'aimes, je t'écris ce poème.