Vies volées

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Ils ont arraché mon âme

Dans le vacarme que faisaient leurs armes

Tuant des ombres dans leur haine qui ravage

Les familles, les villes et les villages

Quand tout devient poussière

Se bousculent les infirmières

Auprès des pantins sans vie

Que sont mes frères, mes soeurs et mes amis

Leur folie fait de mes yeux pluie

Parce qu'ils l'ont pris, lui

Et elle qui n'avaient pas demandé

Une balle dans le coeur pour avoir été

Un peu trop libres dans ce monde fou

Où les gens meurent sous les coups

De canons, de kalashnikovs ou de couteaux

Et maintenant les enfants ont tellement de tombeaux

Que je tremble de terreur pendant des heures

En pensant à ses mortels massacreurs

A qui j'aimerais dire ce soir

Que leurs conquêtes exécutoires

Sont bien vaines

Car l'amour est plus fort que la haine

Poèmes jupitériensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant