Il était un grand manoir où vivait autrefois un couple. Tout deux étaient de grands entrepreneurs et gagnaient leur vie en produisant des plantes qu'ils revendaient en cosmétiques, ce qui rapportait alors beaucoup d'argent à cette époque. Cependant, le couple souhaitait avoir une grande famille avec de nombreux enfants mais n'avait, jusqu'à lors, eu qu'un seul faible enfant.
Jusqu'au jour où, par une nuit de forte tempête d'hiver, une jeune femme se présenta aux portes du manoir avec une jeune enfant dans les bras. Par gentillesse, le couple fit entrer la femme jusqu'à la fin de la tempête où elle devait repartir. Lorsqu'elle se présenta avec l'enfant, le couple ne pu s'empêcher de s'extasier devant la beauté incommensurable de l'enfant : de longs cheveux blonds ondulés jusqu'aux genoux, des yeux bleus brillants complétés par de longs cils noirs, de jolies joues roses, des lèvres cerises, la peau d'un blanc pur et sans aucune taches ni cicatrices ; c'était une douce petite fille coquette d'apparence parfaite. Mais, ce qui fascinait le plus le couple était son apparence globale car dans cette région ne se trouvait que des personnes à la peau colorée et aux yeux et cheveux bruns fade dont tout deux ne faisaient pas exception.
La tempête dura plusieurs jours et à chaque instant qui passait, le couple jalousait la jeune enfant qui, ne parlant point, avait un comportement des plus honorables. Elle était capable de tout faire avec une facilité tel d'un saint : la danse, la musique, le chant, les études, le dessin, la peinture, la couture, la cuisine, le ménage, la composition florale et même la cérémonie du thé pourtant d'une origine lointaine. C'est alors qu'au matin de la fin de la tempête, la jeune mère s'est vue disparaître comme la pluie, sans laisser aucune trace de son passage.
Le couple, heureux alors, adopta la fillette sans se peiner à chercher sa mère et petit à petit, leur rêve d'une famille nombreuse se réalisa : en quelques années, ils se retrouvèrent avec huit enfants. Cependant, ils refusèrent en même temps de voir ces nouveaux arrivant comme leur descendance, trouvant comme excuse leur apparence différente à la leur. Les enfants à l'apparence typique de la région s'en trouvèrent déstabilisés mais continuèrent à vivre une vie médiocre jusqu'au décès de leurs tourmenteurs. Le plus âgé des enfants, qui avait déjà treize ans lorsque tout à dégénéré, a raconté, peu de temps après sa "libération" : « Tout s'est passé si vite : cette femme aux yeux rouges exorbités et à l'apparence crasseuse et chétive est apparue, venant de nul part, pour s'abriter de la tempête puis tout est partie en vrille. Nos parents ont sans cesse renié notre existence et "L" 'idolâtraient comme des déséquilibrés. La tempête n'a duré que quelques jours, on a espéré que tout s'arrêterait mais cette femme a disparu comme elle était arrivée. On a jamais pu dire si elle était partie d'elle-même ou si c'était nos parents qui l'avaient fait mais à cause de ça, tout a empiré jusqu'à leur décès. Tout ça, à cause d'une vieille poupée de cire. »
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Mes Nouvelles
Short StoryToutes sortes de nouvelles qui me passent par la tête. P.S : "L'orage n'est pas fini" est une des mes nouvelles qui fait partit du recueil de 4°4 de @lxa950