Écriture nocturne 4

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Vois-tu, je menais des jours tranquilles
Peut-être même un peu trop
Je souffrais d'une grande solitude
Qui se transformait en habitude
Et je ne supportait point ce fardeau
Qui commençait à définir mon esprit fébrile

Ayant eu assez de ressentir ce vide au fond de moi
Je voulus trouver l'âme sœur
Qui saurait entretenir mon cœur
En chassant tout ce désarroi

C'est là que mon regard croisa le tien
Je me dis à cet instant que tu étais la bonne
Que ce serait toi qui changerait la donne
Et arriverait à remplir ce trop-rien

Une fois la flèche reçue et son coup encaissé
Je fis tout pour que tu m'aimes
Et ce tout en restant moi même
Je voulais que mes sentiments soient partagés

Afin de briser la glace entre nous
Je fus le plus tendre, le plus chaleureux
Et le plus affectueux
Je désirais ton attention plus que tout

Je ne voulais pas faire de toi mon objet
Mais tu étais l'objet de mon émoi
Dans ma tête résonnait sans cesse ta voix
De ton image mon esprit refusait le rejet

Je commençais à entrevoir
Ce qui allait sûrement venir
Mais laissait le bénéfice du doute à l'avenir
En m'aveuglant avec de l'espoir

Puis vint le jour où je franchi le pas en faisant le premier
Et te prononçait ces quelques mots
Qui chez toi n'ont pas trouvé d'écho
Comme je l'avais vu arriver

Certes ce n'est peut-être pas la fin du monde
On pourrait se dire que je n'ai pas tout perdu
Mais le problème, vois-tu ...
C'est que tu étais devenu mon monde.

My little collectionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant