Bouleversement - Chapitre 2

28 1 0
                                    

Trois mois plus tard:

Charlie n'était plus scolarisé depuis l'accident de ses parents qui avait engendré la mort de son père. Depuis ce drame, sa mère, Suzanne avait sombré dans une sombre dépression. Son mari, était endettée jusqu'au cou, il devait deux millions de dollars à des hommes pour trafique de drogue. Il fallait se rendre à l'évidence, monsieur Trisher était un drogué et comme ça ne suffisait pas un trafiquant. Il devait pas mal consommer.

Depuis sa mort, Suzanne avait dût rembourser toute cette somme d'argent, elle avait du quitter sa villa pour payer la moitié et vendre tout ses biens. Il lui restait à peine trois cent mille dollars pour vivre avec son unique enfant. Cet argent avait servi pour payer une caravane pour reconstruire une nouvelle vie avec Charlie. Elle l'avait payé mille dollar, elles stationnaient chaque soir sur un air d'autoroute mais il fallait payer son emplacement et surtout sa nourriture, ses produits de beauté, ses vêtements, l'eau etc. Tout avait changé à présent. C'était fini la villa avec piscine, jacuzzi, cuisine américaine, chambre avec pour chacun avec salle de bain, les vêtements qui couter très cher, tout ça c'était fini. Elles vivaient dans une petite caravane, avec un lit au haut qui était celui de Charlie et un lit en bas pour Suzanne, le seul moyen pour avoir un minimum d’intimité était un simple petit rideau, il y avait aussi une cuisine très étroite ou deux personnes avaient du mal à passer, une salle de bain avec une unique douche et un toilette qui fallait vider chaque semaine. Ce n'était pas facile tout les jours, et l'essence couter cher. Suzanne faisait des petits boulots comme femme de ménage, elle travaillait tard, le soir dans un magasin.

- Nettoyez moi ça! Et en vitesse.

C'était une voix d'homme, pas très commande d'ailleurs. Suzanne était à quatre pattes à récurer le sol. L'homme en question se tenait debout, devant elle, il était petit et bouffit, les cheveux dégarnie il devait surement avoir une calvitie très prononcé, les yeux rentraient, le regard noir, des cernes bleuté sous les yeux qui ressembler à d’énorme cocards. Il mâchouillait comme chaque matin un chewing-gum pour enlever l'odeur de son haleine qui puer le tabac froid.  Suzanne frottait le sol, l'odeur d'urine se sentait, elle retenait à chaque fois sa respiration pour ne pas vomir.

Il fallait l'avouer, Suzanne n'avait jamais connu l'eau de javel, une femme haut classer ne touchait pas à tout ses produits par peur de se casser un ongle récemment manucuré.

- Je vous ai dit de nettoyer et en vitesse!

- Je fais aussi vite que je peux monsieur, mais vous marchez et salissez ce que j'ai nettoyé.

Il tapa dans le seau qui se renversa sur le sol fraichement nettoyer, s'en était trop, Suzanne se releva d'un bon, le regard noir. Elle n'eut le temps de faire plus que l'homme la saisit par les poignets avant de la pousser, elle tomba sur le sol, les cuisses écartées qu'elle serra de nouveau.

- Vous me faites des avances très chères ?

- Non, jamais.

- Je le prends ainsi. Relevez-vous. Vite.

Elle s'exécuta, ses jambes tremblées, elle avait peur mais pourquoi ? Ce n'était qu'un pauvre type qui profiter que se soit une femme seule. Il se rapprocha d'elle.

- Ramassez cette toile, et nettoyez

Il passa son index entre ses deux seins, à ce moment précis le cœur de Suzanne se mit à battre à la chamade, elle ne tenait presque plus en équilibre sur ses jambes. Qu'allait-t-il lui faire ? La violer ? Sans aucun doute, des femmes l'avaient pourtant prévenue que son patron n'était qu'un détraquer sexuel. Mais elle ne pouvait rien dire, elle avait besoin de ce job pour pouvoir nourrir sa fille. Par chance, une nouvelle employer rentra dans la pièce, il se décolla rapidement.

- Qui êtes-vous ?

-  Bonjour, je suis la nouvelle femme de ménage, Julia.

- Très bien, vous allez aider Suzanne.

Il lança un sourire à Suzanne, elle lisait dans ce sourire « j’en ai pas fini avec toi ». La nouvelle arrivante se mit immédiatement au travail, elle saisit des gants en plastiques quelle enfila avant de prendre le balai puis la toile qu’elle passa sur le sol qui avait été salopé précédemment par leurs supérieur. Suzanne n’avait même pas salué la nouvelle arrivante, elle ne lui adressa aucun regard ni même la parole. C’était comme-ci Julia n’excisait pas.

Pourtant, Suzanne savait bien que cette nouvelle recrue aller connaitre les foudres du patron tôt ou tard.

BouleversementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant