Six heures, un poste de réveil sonna, après plusieurs secondes une fine main sorti de sous une couverture douillette et chaude, la main tomba sur le réveil qui s'étaignit aussitot. Une jeune adolescente sortie de son lit, se dirigeant vers la salle de bain ou elle y pénétra.
Quelque minute plus tard, la revoila, vêtu d'un chemisié blanc, avec une cravate rouge, une petite jupe bien repasser, aucun plie de couleur noir, des chaussettes blanches remonter et des petites chaussures noirs, les cheveux attacher en queue de cheval avec plusieurs mèches partant sur les coters.
Elle se mit à table avant d'engloutir son petit déjeuner qu'on lui avait soigneusement préparer il y avait un grand verre de jus de d'orange presser, du lait acheter chez un fermier de très bonne qualité et des tartines de buerres de cachuète tous ceci, poser sur un set de table pour ne pas abimer le bar en bois de chêne pur.
Comme chaque matin, Charlie était seule avec la femme de ménage qui s'occupait de leur demeur luxueuse mais aussi de la fillette car ses parents étaient beaucoup trop occuper au travail pour se permettre de prendre une journée de repos pour être avec leur fille. Ils n'avaient pas non plus de jour de vacances, c'était un crime de parler de "vacances" à la maison, Charlie le savait très bien ses parents lui avaient dit "Ici Charlie, nous refusons que tu nous demandes de prendre quelque jour de congé".
Suzanne était une femme d'affaire, elle avait des responsabilités. Ce n'était pas elle qui réveillait sa fille avec des baisers tendre, poser délicatement sur le front de sa projenuture, ni elle qui lui préparer soigneusement son petit déjeuner ou même son repas du midi et ce n'était pas elle qui l'emmener à l'école chaque matin et qui venait la rechercher le soir.
Il était déjà sept heures et demi, c'était leur pour Charlie d'aller à l'école. Elle saisit un petit paquet marron où son repas de midi était. Elle avait sauter la classe de cinquième pour se retrouver en quatrième dans une classe totalement différente de celle qu'elle avait avant. Mais elle s'en fichait, elle était là pour apprendre et non pour se faire des amis et les élèves de la classe ne cherchait pas à l'embeter avec leurs histoires de gamins.
A l'école, quand un professeur lui posait une question, la jeune fille n'hésitait pas et donna directement la réponse auquelle elle avait raison.
Le soir, Charlie rentra chez elle en posant son petit sac noir à l'entrer de la porte, son quatre heure était comme au petit matin préparer. Elle avala ce que Sophie la femme de ménage lui avait préparer.
- Bonjour Mlle, je ne vous ai pas entendu rentrer, excusez-moi!
- Bonjour Sophie, ce n'est pas grave. Merci de m'avoir préparer à manger.
- Vos parents me payent pour ça mademoiselle.
Elle s'appreta à partir quand Charlie l'interrompit.
- Dit Sophie, pourquoi me vouvoies-tu ?
- On appel ça le respect.
- Mais moi, je te tutoie, suis-je mal élever ?
- Non bien sur que non, chacun fais comme il souhaite mademoiselle.
Elle lui sourit, puis la fillette monta dans sa chambre pour faire les devoirs que les professeurs avaient donner. Il ne lui fallut à peine dix minutes pour tous faire.
Le soir, alors que Charlie attendait gentiment ses parents qui avaient comme pour habitude d'être en retard le téléphone fixe de la maison sonna. Elle s'y précipita avant de décrocher en prenant une voix sage et douce.
- Allô ? Ici Charlie Trisher, que puis-je pour vous ?
C'était un homme au bout du fil, elle fronça les sourcils sans comprendre pourquoi un homme appelait chez elle et encore moins à une heure pareil. Elle passa le combiner à Sophie puis, elle retourna sagement s'assoir sur le sofa en cuir de couleur crème.
Après plusieurs minutes, Charlie comprit qu'il se passait quelque chose de "louche", Sophie était au téléphone et sa voit trembler, elle la regarda comme pour lui dire "Tous va bien mademoiselle, ne vous inquietez pas". Sophie raccrocha. Charlie se leva.
- Quelque chose ne va pas Sophie ? Où sont maman et papa ? Il est tard, j'ai école demain et j'aimerai qu'ils m'embrassent avant de dormir.
- Mademoiselle... Il s'est passé quelque chose d'affreux...
Elle fondit en larme. Charlie avait comprit, il était arriver quelque chose à ses parents.
- Ils sont mort ? C'est ça ?..., sa voix tremblait.
- Vos parents ont eu un accident de voiture, un routier qui s'est endormi au volant. Votre père ne s'en est pas sorti, j'en ai bien peur et votre mère a été transporté d'urgence par hélico dans l'hopital le plus proche... Je suis désolée mademoiselle Trisher...
