Le temps de la mort

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Il pleuvait...et il faisait froid. J'étais allongée dans un lit d'hôpital, ça puait la mort...J'avais mal; je respirais difficilement. J'avais été contaminée comme tout mon village. Mes parents et ma grande soeur étaient déjà morts...J'étais la dernière pour l'instant. Enfin,plus pour longtemps...Cette satanée peste noire. J'étais à moitié consciente de ce qui se passait autour de moi...Des personnes de tout âge,comme moi,se battaient encore un peu pour survivre. Nous le savions : nous allions mourir !Je ne voulais pas mourir,pas à dix-sept ans! J'ouvre les yeux difficilement et remarquai une infirmière près de mon lit. Elle parlait à sa collègue disant que le corbillard devait arriver d'ici une heure. Je toussai violemment et crachai du sang. Ma poitrine me faisait mal. Je commençai alors à fredonner une chanson que ma soeur,Amélia,me chantait.

"Brille,brille petite étoile
Dans la nuit qui se dévoile
Tout là-haut au firmament
Tu scintilles comme un diamant
Brille,brille petite étoile
Veille sur ceux qui dorment en bas",murmurai-je avant de sombrer dans les ténèbres.

J'avais perdu connaissance. Losrque j'ouvris les yeux,je n'étais plus dans le bunker qui servait d'hôpital. Où étais-je ? Je toussai. J'avais pris connaissance de la pénombre et distinguai les cadavres des autres patients qui étaient à mes côtés à l'hôpital. Tous morts...Pourquoi étais-je encore en vie alors que les autres non ? Le corbillard s'arrêta brusquement. Était-on déjà arrivé ? La porte s'ouvrit violemment et la lumière du soleil m'aveugla. Un homme était là ! Grand,la peau pâle,cheveux noir et de grand yeux brun foncés.
-Elizabeth, Elisabeth, sursurrait-il comme un prédateur.
Comment connaissait-il mon prénom ? Il me souleva des autres cadavres. Je realisai après coup que plusieurs tâches rouges découvraient sur ses vêtements élégant.
-C...Comment connaissez-vous mon prénom ?,murmurai-je faiblement.
Je n'en pouvais plus. Ma poitrine me faisait toujours mal et rien que parler également. L'inconnu s'était mis à rire comme un fou.
- Je t'ai observée depuis longtemps et tu sembles parfaites, m'annonçait-il d'une voix grave.
Il n'avait pas attendu ma réponse que deux canines se plantèrent dans mon cou. J'avais hurlé tellement la douleur était intense. Mes paupières se fermèrent et je sentis la vie me quitter...




Kikou mes p'tits chats,
Vous allez bien ?Voilà un petit extrait ;) Vous en pensez quoi ?Vous aimez bien ?N'hésitez pas à mettre un commentaire, votez. J'espère que l'histoire vous intrigue et que vous voulez savoir la suite haha.Je vous laisse :)
Liv218

A Dangerous Vampire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant