C'était les doutes et les sensations avant qu'elle ne me dise...
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Pour toujours dans mon souvenir ta silhouette qui comme un rêve flotte au cœur de la nuit.
Pour toujours ton corps qui ondoie au son des basses et
Pour toujours les basses qui résonnent dans mon corps.
Pour toujours près de moi tes gestes lents et imbibés qui te donnent des airs d'oiseau ;
Pour toujours derrière mes yeux ton sourire euphorique qui séduit les étoiles.
Pour toujours sur mon visage la trace de ton regard si bleu qui transpire les vapeurs d'alcool.
Pour toujours j'entends tes mots pâteux prononcés avec pourtant tant de grâce.
Pour toujours tes mains quelque part sur mon corps meurtri qui me sauvent.
Pour toujours dans ma chair la déchirure de ta bouche sur d'autres bouches.
8 Mai 2017
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La pluie sur la fenêtre opaque de buée martèle ton absence comme une chute de clous nous sommes crucifiées ton âme à mon âme que tu le veuilles ou non toutes les étoiles du ciel clignotent encore sur ta peau blanche écume chaude soleil tu es tous les astres tu composes le monde et la Terre ne tourne que pour toi j'ai peur qu'à coup de planète on s'atomise ta beauté s'écoule sur les murs elle lacère ma gorge de ses griffes elle a le goût du sang et bientôt elle me possède règne sur mon corps je m'écroule sous tes bombes je coule dans ta splendeur je m'empale sur mes espoirs morts ton absence est un spectre rempli d'épouvante qui danse devant moi telle une valseuse éventrée et s'éternise dans la chambre souriant sadiquement car dans une poignée d'heures tu ne seras plus que mes propres mots sur du papier et cette idée fait fleurir en moi des bouquets tranchants de couteaux je ne puis oublier tes cheveux comme une nuée d'oiseaux qui semblent faire l'amour au vent mon amour tu t'éternises si tu ne pars pas je ne peux partir mes veines font des nœuds dans mon corps et en mon ventre naissent des mains qui me déchirent pourquoi faut-il toujours quitter les gens qu'on aime ?
9-20 juin 2017
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Sous les néons assassins la chaleur de ton visage s'étire jusqu'à moi et le bleu de tes yeux comme un baume à mon cœur recollent presque mes morceaux. Tu sembles si près, ce bleu qui me tue, ce bleu qui m'obsède : je ne puis rien distinguer autour de nous. Enveloppée dans ta volupté qui m'enlace j'en oublie le temps ; c'est une tragédie, insatiable insomnie, tu es là et tout recommence ; bientôt tu me quittes et tout se brise encore. En mon corps vibrent les éclats de nous comme un millier de cœurs que je ne puis ralentir, et ta voix chante et me berce. L'étreinte de nos âmes se révèle une évidence : le Destin, le Hasard m'ont encore mise sur ton chemin. Suis-je une marionnette, suis-je une poupée de cire ? Si c'est pour demeurer avec toi toujours, alors je peux tout être. Bientôt le temps reprend son cours : voleur, il m'arrache à toi. De ce casse je ne sors indemne : tu t'en vas et j'implose, l'irruption me distille, et particules du cosmos, je n'existe plus.
13 août 2017
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Je crois qu'elle m'écorche encore
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Cahier de poèmes
PoetryC'est plus ou moins bancal, plus ou moins universel, c'est plus ou moins bon : parfois ça me fait moi-même grincer des dents (le recul est assassin, mais ce qui est sûr c'est que plus c'est récent, meilleur c'est.) Ça parle de cœur, de corps, ça pa...