... et avant que cela ne recommence avec une autre.
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Un matin de soleil et je tombe dans tes yeux chauds tes yeux de chat abandonnés au hasard sur l'horizon de mon visage je cède un instant à la chute au fond de tes iris que le jour dore et pour une seconde le monde se tait engourdi de surprise il s'endort puis se réveille et frappée par le vacarme je me demande quels sont tous les secrets qui dorment sous tes paupières encore médusée par l'échange muet j'appréhende le temps à venir je voudrais t'apprendre et te retenir pour satisfaire un peu moins que ma soif d'amour sous ce soleil qui coupe le ciel en deux tous doivent se dire que le jour fut fait pour toi que tu le commandes et lui confère sa noblesse et son espoir devines-tu du bout des yeux que je ne veux plus vivre la nuit
Du... au 26 mai 2019
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J'avale les rues dans la nuit qui nous englouti tu es posée tout près si menue que tu pourrais cesser d'être les yeux verts et rouges clignotent au rythme d'un sommeil saccadé tu t'enfonces dans la molle chaleur du siège jusqu'à t'y fondre et disparaître je cours après le temps dans les lumières jaunes de la ville tes bras dansent au-dessus de ta tête comme des oiseaux dans le vent ma voix est dissonante de vulgarité dans l'écho de la tienne dont chaque note est un éclat de joie je fends l'air nocturne des rues vides et muettes et seule ta présence résonne à mes côtés je n'entends plus les roues qui dévorent la nuit tu reposes nuageuse dans l'habitacle où tu sembles flotter la beauté s'endort sur ton visage et les étoiles d'or collent à tes paupières alors que j'échoue à prolonger la nuit dans une douce course contre la montre et soudain dans un claquement de portière quelques mots à peine échangés puis la nuit se referme sur toi.
28-30 mai 2019
☼
De ta bouche fendue jailli
La lumière le printemps s'épanouit
Dans tes yeux qui parlent
Derrière leurs verres rouges
Le soleil coule sur ton visage de
Dentelle plissé par le rire
Que tes longs cils ombragent
Nos corps penchés semblent
S'essayer à briser notre retenue nous
Sommes à la recherche
Des oiseaux multicolores que nous
Pouvons nommer la foule se répand et
Nous flânons le long de ses tentacules je
N'entends pas son vacarme seule
Ta voix ruisselante importe
Sur l'herbe fraîche nos bras
S'effleurent dans l'insouciance des
Premiers jours le temps glisse je ne retiens que la
Douceur de ta peau et puis je
Renaît dans l'incandescence de tes
Rayons ta chevelure bruisse quand j'en admire le
Rebond tu es plus éclatante que le soleil
De plomb qui cingle mes tempes je ne
Perçois plus le temps fuyant soudain
L'astre est tombé sur
L'horizon nous devons nous
Quitter ; qu'il est étrange
Cet au-revoir je reste
En suspend
1-3 juin 2019
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Cahier de poèmes
PoetryC'est plus ou moins bancal, plus ou moins universel, c'est plus ou moins bon : parfois ça me fait moi-même grincer des dents (le recul est assassin, mais ce qui est sûr c'est que plus c'est récent, meilleur c'est.) Ça parle de cœur, de corps, ça pa...