Chapitre **11**

6K 227 296
                                    

Heyy bien ?

vous aussi vous allez être en tanasse jusqu'à 18h avec l'annonce du Fennec ? Du coup, je publie en deuspi avant l'heure fatidique, après je vous aurais perdu.e.s mdrrr 😍😍

J'espère que votre semaine d'exam s'est bien passée. VACANCES ? 😋

Bon moi j'ai appris cette semaine que p'tet, plus jamais je mangerai de McFlurry M&M's sauce Peanut Butter, la tristesse infinie😭😭

BISOUS. BON WEEKEND ET BONNE FÊTE DE LA ZIIIIIIIK❤️

***

Il devait être six du mat', heures des perquis', quand on se décida, ivres morts pour la plupart, à se rentrer.

Maéva était avec nous, collant Lino comme un clebs. Elle m'avait évité comme jamais. J'avais pas cherché à insister non plus. Elina, elle avait fini par comprendre qu'elle n'avait aucune chance de finir la nuit avec moi. Elle s'était commandé un taxi et avait décalé de la boite sans saluer personne. Je m'en voulais un peu d'avoir fait le chien comme ça avec cette fille, mais la présence de Maéva dans la boite avait changé la donne.

J'étais faible, bordel. Pas foutu de m'en tenir à ce que j'avais initialement prévu, c'est-à-dire l'oublier. Je peux vous dire que quand j'ai vu un mec la draguer, j'eus du mal à masquer ma haine. Et si mes gars s'en étaient aperçus, c'était obligé que Maéva l'ait aussi remarqué.

C'était pas bien compliqué non plus. Le voir faire son bouffon avec elle, lui toucher le bras, lui lancer des œillades qui voulaient tout dire, ça m'avait gonflé. Mais plus encore de la voir rentrer dans son jeu, le toucher à son tour, et s'assurer que je l'avais vu en me lâchant de temps à autre des regards appuyés.

Pourtant, quand on était dehors sur le parking, je gardais espoir comme un connard, qu'elle me propose de me raccompagner jusqu'à mon appart'. Lino me ramena à la réalité quand il salua tout le monde, la blonde sur ses pas.

-          On ouvre dans trois heures, j'ai déjà envie de vomir !

-          Force les gars, leur cria Ormaz, bien arraché.

La 306 Sport du garagiste disparut dans la brume matinale. Emportant avec lui la personne qui me rendait dingue. C'était mieux comme ça, après tout.

***

Je m'étais écroulé dans mon plumard, la tête me tournait et la salive venait à me manquer, me privant presque d'air. A mon réveil, tard dans la soirée, j'eus un mal fou à émerger et me bouger. C'était la faim qui m'avait poussé hors de mon plumard, trop confort. Je me rappelai quelques bribes de mes rêves flous et enivrés. Elle était dedans, nue et belle comme jamais. Mais ça s'arrêtait là, j'avais trop les neurones en vrac pour me remémorer plus nettement les images soignées qui avaient possédé mon esprit durant mon sommeil.

Les gars m'avaient envoyé des photos prises lors de la soirée, je les fis défiler jusqu'à arriver à un cliché représentant Maéva, bras croisés, air boudeur, et regard fermé, dirigé sur moi en grande discussion avec la rousse. Elyo s'était senti obligé de légender Grillé. Je tentai de me concentrer sur toutes les autres photos, mais j'étais irrémédiablement attiré par celle de Maéva.

Je zoomai sur son corps pulpeux quand la sonnette retentit. Je ne pouvais voir le visage de mon visiteur, masqué par un sachet MacDo, mais je reconnus les courbes plantureuses de la blonde qui se cachaient derrière.

-          Pose pas de question, j'avais une dalle d'enfer, je suis me suis dit qu'à coup sûr, toi aussi...

-          J'avais prévu de me faire un jus de brocolis et concombre pour leur bail de détox, je répliquai le plus sérieusement possible.

BunkoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant