"Elle était assisse entourée de fleurs fanées, des roses, des tulipes et d'autres dont je connais pas le nom. Dans quelques jours toutes seraient vivantes."
Benjamin Alire Sàenz.
- J'adore les nuits durant lesquelles on se confesse. Donc dis moi tout, que s'est-il passé ? je lui demande.
- J'ai grandi, elle me répond
- Oui, je sais, et tu es devenue toute belle en plus.
J'ai vu sa gêne marquer ses joues, et je me suis mise à rire. Je l'ai prise dans mes bras et je lui ai dis :
- Je suis toute ouïe.
- Nos corps sont remplis d'organes mais on se sent toujours vides. J'ai tué mon ancien moi mais le nouveau n'est pas mieux. Je suis toujours hantée par le fait que je gâche ma vie en sachant que je peux mourir maintenant, m'a-t-elle dit en pleurant.
J'ai effacé ses larmes et je lui ai souris.
- Tu n'es plus toute seule maintenant et en plus tu es belle même dans tes jours noirs.
Pdv Mayleen
Je rougis à sa remarque.
- La première fois que tu es entrée dans ce bar, je me suis dis que si tu étais rentrée dans celui-ci ce n'était pas par hasard. Tout se produit pour une raison et quand tu m'as donné ton prénom j'ai retrouvé le sourire, avoué-je à Lyn.
On s'est regardées pendant un long moment, puis je lui ai proposé de danser sous la lune pâle qui nous éclairait. J'ai pris ses mains et on a dansé jusqu'à ne plus sentir nos jambes. On s'est allongées sur le sol et on a regardé les étoiles. Vu qu'elles étaient témoins aussi de notre danse on se sentait petites. On s'est regardées, puis elle a descendu son regard sur mes lèvres, donc je les ai rapprochées des siennes et notre premier baiser a eu lieu. C'était une très belle sensation, ses lèvres étaient sucrées et douces. Elle me mordit la lèvre inférieure en douceur pour mettre un terme à ce baiser. Et ainsi on se réembrassa encore et encore. À partir de cette nuit on a su qu'on s'aimait. Lyn est la cause de mon euphorie.
Pdv Lyn
Quand Mayleen m'a embrassée j'ai sursauté, ça fait si longtemps que j'attendais ça ! Je ne m'aimais pas mais quand j'ai senti ses lèvres sur les miennes j'ai oublié c'était quoi se detester. On oublie tous nos soucis à travers nos baisers.
- Je t'aime Mayleen, je lui dis en remaquant des tâches de rougeur sur son visage.
- Je t'aime aussi Lyn, me repond-elle.
Cette nuit restera gravée en moi. Je sais que je l'aimerais toujours. Maintenant elle n'a plus à pretendre être heureuse, ses yeux ne mentent plus. Elle est bel et bien heureuse. Mayleen m'a appris à m'aimer.
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