Chapitre II

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Salamander arriva devant un entrepôt, il sortît de la voiture, la verrouilla et s'avança en sifflant, faisant tourner sa clé autour de son index.

Il entra et le vieux Macao l'attendait, un grand sourire illumina son visage en voyant l'assassin.

- Alors ? Tu l'as tuée ? demanda Macao

- Non, dit Salamander en s'asseyant sur un tabouret

- Hein ? Mais pourquoi ? dit le vieux, surpris

- Elle était bien trop mignonne, dit le rose en allumant une cigarette

- Mais tu es un inconscient !

Salamander se leva, tira sur sa cigarette et s'avança vers le vieux. Il lui recracha tout le mélange toxique au visage. Macao toussa, Salamander eut un grand sourire.

- Elle était trop mignonne, il se retourna et entreprît une marche, et à vrai dire, j'ai d'autres plans pour elle. Et en plus, par votre faute, j'étais sur le point d'aller à l'encontre de mes principes, il se retourna vers Macao avec un regard noir, je ne m'attaque pas aux femmes.

- Femme ou pas ! Tu as mis toute ma fortune en danger !

- Monsieur Combolto, n'avez vous pas de principes ? dit il en s'avançant vers l'homme

- Les principes, c'est pour les faibles.

- Est-ce qu'un faible, il sortît son revolver de son pantalon et le pointa sur la tempe du vieux Macao, serait capable de faire ça ?

- Tu n'oserais pas ? dit il avec des sueurs froides

- Je sais pas. Tu sais, je ne tue pas car j'aime ça, je tue car j'aime semer le désespoir. Et à vrai dire, c'est drôle de voir les corps au sol, froids et sans vies.

- Tu es un malade...

- Non, juste un bienfaiteur. Et pour le bien du monde, je dois te supprimer.

- Salaman_ !

Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase que le rose avait déjà appuyé sur la détente. Le corps du vieil homme s'écroula.

- Dommage, il essuya le canon avec un mouchoir en soie, Roméo n'a plus de papa, il jeta sa cigarette sur le corps qui s'enflamma, mais ne t'en fais pas, je le prendrais sous mon aile, je peux bien te rendre cette faveur.

Et il partît en riant.

——————

Un nouveau jour se levait à Magnolia, Salamander était dans son bureau, accompagné d'un adolescent aux cheveux bleus foncés et les yeux noirs.

- Bonjour Roméo, dit il

- Qui êtes vous ?

- Moi ? Tu peux m'appeler « mon bienfaiteur ».

- Et pourquoi je ferais ça ?

Salamander eut un grand sourire.

- Je viens de t'éviter la rue.

- Hein ? Et où est mon père ?!

- Avec le tout-puissant.

Roméo regardait Salamander qui souriait, avec des yeux effarés.

- Co... comment ça ?

- Il est mort ton gentil papa et c'est moi, qui l'ai tuer.

Roméo se leva et tapa sur le bureau.

- Pourquoi vous avez fais ça !

- Tout doux le loup, rassieds toi, ce n'est pas bien de parler en étant debout.

Roméo se rassit, les veines du front ressorties.

- Pourquoi avez-vous tué mon père ?

- Pour commencer, ton père n'était pas celui que tu croyais. Ce n'était pas l'homme droit qui respectait toutes les lois.

- Mon père était un homme bon.

- Non, il sortît une cigarette et l'alluma, il en tendît une à Roméo qui refusa, tu sais qui je suis vraiment ?

- Non.

- Je suis Salamander, un grand assassin. Et ton père m'avait payé pour que je tue Lucy Heartfilia, tu connais ?

Roméo hocha la tête positivement.

- Il m'avait payé pour la tuer. Je ne voulais pas car je ne tue pas les femmes. Puis il m'a parlé d'argent, et j'adore ça, l'argent. Donc je suis allé chez la sainte Heartfilia, mais il s'est passé un truc d'imprévu, chui tombé sous le charme de cette belle blonde, du coup je l'ai épargné. Mais ton père n'était pas du même avis, et comme je suis un bienfaiteur, je l'ai supprimé.

- Pourquoi... ?

- Car je suis un bienfaiteur, dit il en souriant

Il se leva et s'avança vers la grande baie vitrée et observa la ville de Magnolia.

- Tu peux aussi m'appeler papa si tu veux.

Roméo écarquilla les yeux, la porte s'ouvrît sur des hommes en costumes noirs qui arrivèrent et posèrent des papiers sur le bureau.

- Signez là, là et là, dirent ils

Roméo signa.

- Félicitations jeune homme, désormais vous êtes Roméo Dragneel_

Salamander se retourna en souriant.

- Mon fils.

Les avocats partirent et Salamander retourna à son bureau tout en riant.

- Votre fils ? dit il

- Oui, et tutoies moi, le vouvoiement ça m'vieillit.

- Je vouvoyais mon père... enfin... Macao.

- Mais je ne suis pas Macao ! Moi je suis Salamander ! Et je veux que tu me tutoies. Enfin bref, mon fils, il se leva, je te laisse, j'ai du boulot.

Et il partît en sifflotant, laissant son nouvel enfant médusé. Il venait de devenir le fils d'un assassin...

Salamander Où les histoires vivent. Découvrez maintenant