Juste un soldat { Jikook }

III

Be happy

Il leur aura fallu seulement quatre jours pour remplacer Taehyung. Et maintenant, cela faisait presque une semaine que le nouveau était parmi nous.

Étrangement, c'était aussi un Kim mais je fu soulagé lorsque j'appris qu'il était plus âgé que nous tous. Il avait vingt-huit ans et s'appelait Kim Seokjin. Il semblait assez maigre, mais qui ne l'était pas ici ? Les portions étaient calculées pour que chaque personne en ait au moins un minimum. Il avait cependant une humeur assez renfermée. Je ne savais pas de quel secteur il venait, on ne nous l'avait pas préciser, mais ce qu'il avait du voir n'était pas des plus beau. Peut-être était-il aussi un première ligne.

Plus le temps avançait, et plus j'avais l'impression que le temps se rafraîchissait. Pourtant, nous appriochons du printemps -certes d'un bon mois mais tout de même-. Je ressentais de plus en plus de froid venir parcourir mon corps. Les autres disaient que je fatiguais et que ce n'était pas bon mais moi tout ce que je pensais c'était qu'il ne sentaient pas à la même fréquence que moi le froid. Quand je pensais que mes gants étaient fichus, je râlais bien dans ma barbe inexistante.

La toile d'entrée de la tente bougea et nous nous retournons tous d'un même chef -pour une fois, nous étions au complet-. Face un nous, un officier supérieur se tenant bien droit et transpirant la détermination. Nous nous mîmes droit avant de le saluer d'une voix forte et unie.

- Jeon Jungkook ? Demanda-t-il en sondant l'intérieur de la tente.

Je m'avançais d'un pas de la ligne que nous avions formé avec mes camarades.

- C'est moi monsieur.

Il m'examina de la tête au pied avant de souffler. Ses mains derrière son dos, le torse bien en avant comme le ferait un coq de basse-cour, il laissa ses yeux vagabonder dans le reste de la tente. Il prenait un malin plaisir à faire durer un suspens, jamais bon signe -ou alors ne trouvait-il pas ses mots-. Finalement, il prit la décision d'abréger mes souffrances et clama d'une voix forte et sans cillement.

- À parti de mardi, dans deux jours soit, vous serez en première ligne. L'officier en chef, Taek Song-Mo, viendra vous chercher pour vous montrer le poste que vous occuperez. Vos horaires de couché et levé ne changeront pas. Il regarda une dernière fois les hommes. Messieurs !

Nous le salons d'un même chef avant qu'il ne nous fausse compagnie. Les yeux dans le vague, je me rendis sur ma couchette avant de m'y affaler, laissant tomber mon crops sans y faire attention. Je sentais les regards de mes compagnons sur moi. Ils pouvaient me dévisager, je n'étais plus un homme vivant des à présent. Je relevais regard vers mon aîné Hoseok et trouva ses yeux. Les siens aussi tremblaient, il savait.

-... Comment est-ce là-bas,... Devant? Lui demandais-je.

Tout ce qu'il réussis à me décrire fu le nom de Taehyung. Cela voulait dire que la mort était à tout les moments assise à nos pieds, prête à nous tirer la cheville pour après nous avaler d'une seul bouchée. Je n'arrivais pas à le croire. Même si Hoseok avait réussis à faire trois semaines là-bas, j'avais entendu dire que des jeunes n'avaient même pas eut le temps d'armer leur première balle qu'ils étaient déjà tuer. C'était donc ainsi que mon avenir se jouait de moi ? En me mettant sur le devant de la scène macabre...

Je sentis la grande main de Namjoon se poser doucement sur mon épaule. Je releva la tête de la bâche au sol pour le regarder, lui et son visage bizarrement réconfortant. Un très mince sourire apparu sur son visage et une focette se forma.

- Allez camarade, me fit-il d'une voix presque entraînante. Ne perd pas ton sourire pour si peu !

- Remarque, déclara Yoongi depuis sa couchette, déjà retourné pour partir au pays des rêves. Notre petit Jungkook ne sourit pas vraiment de naturel. Les seules fois où je l'ai vu sourire, c'est lorsqu'il écrit des lettres en cachette de tous.

- C'est vrai ça ! S'exclama Hoseok en balançant son buste vers l'avant, comme intéressé par le sujet. A qui peux-tu donc bien t'adresser Jungkook pour que ce sourire idiot n'apparaisse qu'à ce moment là ?

Soudain mal à l'aise, je passais une main dans mon cou. Namjoon avait enlevé la sienne de mon épaule.

- Écris-tu a tes sœurs ?

- Pourquoi devrait-il sourire en écrivant à ses sœurs ?

- Je ne sais pas. Il aussa des épaules. Mais moi, si j'en avais, je leur écrirais le plus souvent possible !

Il était vrai que Namjoon étais né dans une famille constitué de sept garçons. Le contact féminin avait du lui manquer durant son enfance.

- Alors ? S'impassienta Yoongi.

- J'écris à Jimin, fini-je par leur dire comme si cela était la chose la plus normal du monde.

J'entendu le plus grand de tous répéter le nom de mon fiancer -même si nous ne pourrions jamais nous marier comme l'église ne nous le permettra jamais- comme si ce nom lui semblait sonner différemment de sa bouche.

- C'est un très bon ami à moi, leur mentis-je. Il ne peut pas venir sur le champ de bataille du à sa faible condition physique, alors je le tiens informé.

Je vis Yoongi se retourner sur le dos tout en se plaignant d'exaspération. Ce qui, à mon oreille, sonna plus comme un miaulement qu'une plainte vraiment formulée.

- Et moi qui croyer entendre une histoire croustillante d'une maîtresse non avouée à la famille ou d'une classe social plus élevée et donc un amour impossible... Mais c'était juste un homme. Tu m'aura déçu sur se coup la mon petit Jungkook.

Tout le monde pouffa légèrement à cette intervention de Yoongi qui s'était transformer en commère sur l'instant.

Je remarquais alors que Seokjin n'avait pas encore pris la parole du tout. Cela ne faisait déjà une semaine qu'il était là, mais il n'était pas très causeur. Du moins avec les autres. Avec moi, il s'était montrer assez bavard, je ne savais pourquoi.

***

Quand je pense que ce n'est absolument pas l'histoire dont je suis la plus fière que je poste, cela m'exaspère ...

M'enfin bon, pour une fois que j'arrive à en terminer une je ne vais pas m'en plaindre hein ^^'