Le mot « infini » est un adjectif servant à qualifier quelque chose qui n'a pas de limite en nombre ou en taille.
Alors, est-ce possible d'aimer quelqu'un à l'infini? Car j'ai bien l'impression que mon amour pour lui n'a aucune limite, et je ferais...
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1 janvier 2019
Nîmes
Pdv d'Amandine
« - Bonne année ! » criais-je alors que la sonnerie de minuit retentit dans mon appartement.
« - Yeahh ! » dit une voix masculine par-dessus mon épaule.
Je me tourne et tombe nez à nez avec Vincent. Nous avions organisé une giga soirée et plus d'une soixantaine de personnes avaient été invitées. Bien évidemment, ce n'est pas tout le monde qui avait pu venir, mais mon appartement était plein.
Et je ne connaissais pas tout le monde. Les garçons avaient invités des tas de gens, meufs et garçons, dont je ne connaissais que de vue ou de prénom. Mais comme j'ai énormément d'alcool dans le sang, j'en ai pu rien à branler, tout le monde est mon ami.
Je prends Vincent entre mes petits bras et lui passe les siens autour de mes épaules. Il sent l'alcool à plein nez, mais pas que ça.
« - T'as fffumé quelque chose Vinc' ? » lui demandais-je en bafouillant.
« - Y'a Rémi qui a roulé dfes joints, ts'en veux? » répond-t-il et je lui souris.
« - Trop, où est? » dis-je en oubliant des mots.
« - Cuisine. »
Il me lâche puis il repart dans la direction d'où il venait. Je titube jusqu'à la cuisine, où je trouve Sylvain et Rémi entourés de meufs. Mon cœur se serre devant cette vision, et je laisse échapper une larme mais je me reprends rapidement et j'avance vers eux.
J'essuie cette michante larme et je prends le joint des doigts de Sylvain pour prendre une taffe. J'ai déjà la tête qui tourne mais je continue et rapidement, à deux puisque Rémi est repartie avec une des demoiselles, on finit le joint.
« - Ça va? » me demande Sylvain en me rattrapant de justesse alors que j'allais tomber.
« - J'crois que ze vais juste m'asseoir là là et zuste attendre un peu... » soufflais-je en m'asseyant sur le comptoir.
« - D'accord, tu me fais signe si ça va pas compris? » dit le rappeur et il me prend dans ses bras.
« - Promis. »
Je serre mes petits bras autour de sa taille et je pose ma tête dans son cou. On reste comme ça un petit moment, dans les bras l'un de l'autre, puis il part se chercher quelque chose à boire. Je reste là, assise sur le comptoir, à regarder les gens défiler dans la cuisine.
Je repense au moment lorsque je suis entrée dans la cuisine, lorsque j'ai vu Sylvain avec toutes ces meufs. Mon cœur qui se serrait? Je crois que c'était la première fois que j'étais... jalouse? Peut-être simplement que je voulais de l'attention.
En fait, je n'arrive même pas à enfiler mes pensées de manière coordonnée. À cause de ce putain de joint. Alors penser que je suis jalouse? J'y crois pas vraiment.
« - Amandine ? Ça va pas ? » dit soudainement une voix en posant une main sur mon genou.
« - Vincent ! Nan ça va pas. Tu crois suis jalouse moi ? » demandais-je en sachant que mon ami saurait m'aider malgré toutes les merdes que nous avions prises.
« - Jalouse de qui ? Et de quoi ? » demande le brun en souriant malicieusement.
« - Les michantes meufs là... à cause qu'elles étaient proches de Sylvain. Trop proches. » avouais-je en croisant les bras sur ma poitrine et en faisant une mine boudeuse.
« - Ça sent l'amour Amande, et avec Rémi on l'avait déjà deviné, alors ça m'étonne pas hein. » lâcha Vincent puis il quitte la cuisine lorsque Sylvain revient, deux verres dans les mains.
Vincent s'arrête juste avant de sortir de mon champ de vision, il me fait un clin d'œil accompagné d'un sourire en coin puis il nous laisse seuls.
Je fais un rictus à Sylvain et je repose ma tête sur son épaule. Mon crâne me fait souffrir, je ne crois pas que aurais dû prendre ce joint. Ou toutes les autres choses. Je commence lentement à voir flou, rien n'est clair, ni dans ma tête ni dans le décor qui m'entoure. J'ai l'impression de flotter, ce n'est clairement pas la première fois que je me drogue, mais c'est la première fois que l'impression est si forte.
Je n'arrête pas de sourire, c'est vraiment bizarre. Je suis heureuse mais j'ai des doutes, énormément de doutes. Mais je suis heureuse.
« - T'es heureuse ? Sauf que t'as des doutes? Aide-moi à comprendre bella parce que je peux pas t'aider là. » dit Sylvain en me sortant de mes pensées.
« - J'ai encore penser tout haut, c'est ça ? »
« - Ouais, c'est ça ! » il rigole et je fais la même chose.
Je prends une gorgée de ma boisson puis je la pose sur le comptoir. Je remercie intérieurement Sylvain en voyant que c'est de l'eau.
La soirée passe très rapidement et Le Soleil apparaît rapidement à l'horizon, signalant l'arrivée de la matinée. Je suis crevée, tout le monde dort par terre ou un truc du genre.
Je marche jusqu'à ma chambre, passant par-dessus tout les corps qui jonchent le sol. J'ouvre la porte de ma chambre et vois qu'il n'y a absolument personne. Je soupire de soulagement et verrouille derrière moi, puis je m'allonge sur mon lit. J'ai l'impression de vouloir mourir tellement mon crâne me fait mal.
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Je suis désolé pour le chapitre qui est clairement très court. Normalement je devais le faire plus long, mais j'ai une légère panne d'inspiration... j'essaie de remédier à ça au plus vite, promis !
Sinon, outre le fait qu'il est court, vous avez aimé? Petite fête chez Amandine et des petits joints fumés. Dites-moi ce que vous en avez pensé !
