Chapitre 16

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《 L'amour qui passe par l'oreille, finit par se loger dans le coeur.》

15h50.

Je reprend mon souffle que j'ai perdu en route et m'adosse sur mes genoux. Pourquoi est-ce que je suis là déjà ?

Par ce que tu es son assistante personnelle, idiote.

Stupide conscience! Quoi qu'il en soit, je suis enfin devant ce qui semble être sa demeure, et je ne suis pas du tout surprise. C'est exactement à ça que je pensais, rien qu'en le regardant. Je suppose que vous avez devinez vous aussi? C'est ça, la maison moderne, typique du beau gosse et businessman.

Je dois avouer, que si on ne la cherche pas bien, on ne la trouve pas. Elle à l'autre bout de la ville et se trouve presque dans la forêt, vers une autoroute. Sous mes yeux se trouve une maison (ou plutôt des cubes superposés, vu les formes géométriques de celle-ci) à étage. Elle est habillée d'un gris métal et d'un blanc si pur que j'ai même du mal à bien ouvrir les yeux. Sur le toit, je peux apercevoir une terrasse avec de la verdure. Le paysage est lui, remplit d'arbres et de toutes autres habitants de la nature. Eh ben, super cachette.

Je m'avance finalement vers le portail, commençant à avoir peur qu'un loup vienne me tuer de sang froid. Je sonne, attendant une réponse quand la voix d'une femme m'interpelle.

- Oui~?

- Bonjour, je m'appelle Kate Morgan. Jul...je veux dire Mr.Moore m'a demandé de venir. Dis-je en me reprenant.

- Ah, ne bougez pas je vous ouvre attendez...Seigneur comment on utilise cette chose...ahh la technologie d'aujourd'hui...

Je me pince les lèvres, de peur de ne pas pouvoir contenir mon rire. Ce doit être une femme âgée vu sa manière de parler, même si j'ai failli la prendre pour une jeune à cause de sa voix de miel.

- Ah! Enfin, entrez mademoiselle!

Après que le portail se soit ouvert, je m'engage sur le petit chemin de pierres qui se trouve sous mes pieds et m'approche de la porte d'entrée, tout en observant le jardin. J'y aperçoit un potager, quelques fleurs et des chaises et une table dans un coin de celui-ci. À mon avis, ce n'est pas Julian qui les plante en tout cas. La porte s'ouvrit et c'est une femme, dans la cinquantaine je dirais, qui m'accueille.

- Entre, mon enfant ne reste pas dans ce froid de canard!

Je lui sourit poliment et m'engouffre dans l'immense pièce réchauffée. Elle referme la porte et s'avance vers moi, tout sourire, ce qui attise ma curiosité.

- Quelle charmante jeune femme! S'enquit-elle en me fixant.

Je souris timidement, me demandant pourquoi elle m'observe aussi intensément. Julian, lui aurait-il  déjà parler de moi sous le rôle de sa "fausse petite-amie" ?

- Viens, je t'emmène voir Julian. Il doit être entrain de travailler, cet enfant têtu. Soupire t-elle.

Je suis surprise de la manière dont elle parle de lui. Malgré son statut ( ménagère et femme de maison, à vue de sa tenue et du chiffon qu'elle tient en main), elle semble être très proche avec Julian, qui est normalement si je ne me trompe pas, son employeur donc autrement dit, son patron.

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