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Maréline est à l'hôpital et elle vient de se réveille.

Valentin: « Enfin » Il prend ma main.
Maréline : « Je suis désolée... » Lui dis-je tout bas.
Valentin : « Tu n'as pas à l'être c'est moi qui suis désolé. Je suis arrivé trop tard»
Maréline: « Je suis endormie depuis combien de temps ? »
Valentin : «Depuis hier »
Maréline : « Mes parents sont la ? »
Valentin: «Ils sont venus hier mais ils ont du partir pour le travail. Ta mère était bouleversée et elle ma dit de te dire qu'elle t'aimait» Il m'embrasse sur le front.

Les médecins viennent de suite me voir et demande à Valentin de partir.

Le médecin : « Je vais devoir vous ausculter pour voir si vous avez été victime de violence. Votre petit copain » Il me montre Valentin « Ma dit que vous vous êtes fait agresser ?»

Je ne sais quoi répondre, je viens à peine de me réveiller et de prendre conscience de ce qui sait passer. Alors je hoche vaguement la tête.

Le médecin : « Très bien levez-vous s'il vous plait. Vous me permettez que je regarde si vous avez été blessé ?»

Je ne dis rien alors il commence à enlever mon haut. Je commence à hurler.

Maréline: « Ne me touchez pas ! » Je recule et je me mets dans le coin de la chambre.
Le médecin : « Je ne vais pas vous faire du mal Maréline, je veux faire un diagnostic » Je me mets en boule.
Il appelle tout de suite Valentin

Il se dirige immédiatement vers moi et m'enlace. Il me parle et me conseille de faire confiance au médecin alors je l'écoute. Je me déshabille après qu'il soit partis car il n'a pas le droit de rester. Je regarde droit devant moi refusant de regarder mon corps.

Le médecin me dit :
Le médecin : « Vous avez été victime de violence extrême vous avez de nombreux bleu. Nous allons vous faire passer une radio mais avant vous allez devoir faire un test gynécologique» Il me tend la tenue et me soigne quelles que plaies.

Je passe le test avec une femme. L'auscultation est très douloureuse je ressent en moi une brûlure inexplicable. Elle me dit que j'aurais les résultats dans la soirée. Ensuite je vais faire une radio.

Maintenant ses aux gendarmes de venir me parler.

Gendarme: « Bonjour mademoiselle nous allons vous posez des questions » Il commence par me demander de me présentez (âge, nom/prénom, ville etc.)
Gendarme : « Décrivez nous votre agresseur »
Maréline: « C'est mon professeur d'histoire » Dis-je tremblante.

Il me demande de lui raconter tout ce que j'ai vécu avec lui dans les moindres détails.

Gendarme: « Très bien. Maintenant je voudrais vous parlez de Valentin Blaid» J'avale ma salive « Est ce que vous entretenez une relation plus que professeur entre élève ? »
Maréline : « Oui ... » Dis-je en baissant la tête.
Gendarme : «Vous êtes au courant que vous êtes mineurs » Je le coupe immédiatement.
Marléine : « Oui je le sais depuis le début. Mes parents ne comptent pas porter pleine »

Je dis cette phrase sur de moi je sais très bien qu'ils ne feront pas ça puisque je suis bien avec lui et que je suis heureuse.

Gendarme: «Maintenant comptez-vous porter plainte contre Jackson ?»
Maréline: « Je ne sais pas encore. Je veux me rétablir physiquement et mentalement avant de penser à ça »
Gendarme : « D'accord, nous vous souhaitons de vous rétablir correctement mais s'il y a quoique ce soit appeler nous »

Ma mère rentre dans la chambre et éclate en sanglot en s'excusant.

Maréline: « Écoute maman ce n'est pas de ta faute, je n'aurais pas du. Je vais tout arrêter » Dis-je la voix tremblante sans me rendre compte de ce que je dis. Je ne suis pas proche de ma mère mais je l'aime et je me sens mal de lui faire subir ça.
Maman : « J'ai parlé à Valentin, il ma l'air sincère il m'a tout de suite dis pour vous de. Réfléchis je t'aime»

C'est la fin de soirée, les médecins rentrent pour me faire le bilan.

Le médecin : « Nous allons vous faire le bilan. Vous avez subi de grave violence physique par votre agresseur, vous avez 2 côtes fracturée mais rien de casser. Pour vos bleus il va falloir appliquer cette crème qui est un anti douleur à appliquer sur touts vos bleus. Et inciter davantage sur ce de votre bas ventre »

La gynécologue : « Concernent vos organes génitaux vous avez une déchirure ce qui vous a fait énormément saigné. Vous devrez venir me voir 1 fois par semaine après la prise du traitement et n'avoir aucun rapport sexuel le temps de la guérison. Concernant les tests que j'ai effectués nous recevrons le résultat dans 6 semaines pour savoir si votre protagoniste vous a transmis une maladie car le rapport n'était pas protégé»

Je suis là à les écouter sans rien dire, j'en est marre je veux rentrer et oublier. Le médecin reprend.

Le médecin : « Pour la suite nous vous conseillons de venir nous voir quand vous voulez pour parler »

Ma mère me regarde.

Maréline: « Euh merci »

3h 00 après je sors de l'hôpital Valentin n'est pas là, tant mieux. En rentrant je pense directement à aller me doucher et me coucher.

Maréline: « Maman je vais me reposer »
Ma mère : « Si tu veux quoi que sois-tu me dis »

À Maréline de Valentin

Je suis désolée je suis parti avec les flics mais rien de grave ne t'inquiète pas. Je veux te voir. Je peux passer ?

À Valentin de Maréline

Tant mieux. Écoute je veux prendre du recule sur tout ça et me mettre à travailler. Je veux qu'on arrête tout.

À Maréline de Valentin

C'est ton choix que je respecte, mais je serais toujours là pour toi. Je n'abandonnerais pas Maréline tu es mon seul et unique coup de foudre. Je t'attends peu importe le temps qu'il faudra.

Après avoir lu ce message la première larme de la journée coule sur ma joue, par ma faute Valentin va perdre son travail je ne veux pas lui causer d'autre problème.

Je décide d'aller me doucher, j'enlève mon short puis mon haut. Je me regarde dans le miroir. Ce que je vois c'est du bleu du vert du violet je suis stupéfaite par ce corps battu. Je m'écroule dans ma baignoire et éclate en sanglot pour la première fois. Toutes les sensations que j'ai vécues hier me reviennent, ses caresses, ses coups, ses paroles qui me glacent la peau à nouveau.

Jackson m'a détruit sur le plan physique mais aussi morale.

Les Blaid (TERMINE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant