Chapitre 48 ( suite )

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Grisées par la capitulation d'Olivia, les mains de Narcisse se firent avides. L'une d'elles s'empara d'un sein, le pressant doucement tandis que l'autre migrait sur le ventre ferme de la jeune femme jusqu'à se diriger entre ses cuisses. La respiration de Narcisse se fit de plus en plus lourde à mesure que ses doigts appréhendaient l'intimité de son épouse. Il exerça quelques mouvements des hanches, de manière à créer une délicieuse friction entre son érection et les fesses d'Olivia.

- J'ai terriblement envie de vous, articula-t-il d'une voix que l'excitation rendait hachée.

Olivia déglutit nerveusement, la bouche asséchée par le désir. Quand Narcisse enfonça son indexe en elle, elle gémit sous l'exquise intrusion et sentit son ventre se contracter. Il entama alors un lent va et vient tout prenant soin d'appuyer ses caresses afin de jouer avec ses sensations.
La peau d'Olivia se couvrit d'un léger voile humide alors que le plaisir la gagnait sans égard, mise au supplice par les attentions de son époux. Son souffle s'accélèrerait à mesure qu'il la torturait et son cœur battait si fort qu'elle avait l'impression de le sentir éclater. Narcisse posa à nouveau ses lèvres sur sa gorge et aspira doucement sa peau. La jeune femme émit un léger cri qu'elle tenta vainement d'étouffer. Exalté, son époux répondit à cette plainte de la plus primitive des façons.
Il retira sa phalange, écarta avec empressement la jambe d'Olivia puis s'insinua en elle d'une seule poussée. Cette dernière se cambra sous l'assaut et se mordit la lèvre s'empêchant ainsi de geindre. Narcisse allait et venait entre ses reins à un rythme soutenu, porté par la puissance de son désir. Ses dents vinrent attraper la chair située à la base de son cou et la pincèrent sauvagement. Olivia se tendit dans les bras de son époux, partagée entre douleur et extase. Elle aimait la manière un peu brutale dont Narcisse la possédait, cette virulence ne faisait que confirmer tout le pouvoir qu'elle avait sur lui, quand bien même était-il celui qui menait la danse.
Puis aussi soudainement qu'il l'avait prise, Narcisse se retirera et s'assit sur le lit. Il attira sa femme à lui et lui fit comprendre sans un mot, ce qu'il attendait d'elle. Il voulait qu'Olivia s'installât sur lui afin de prendre les rênes. Qu'elle devînt maîtresse de son plaisir. Les doigts de Narcisse s'agrippèrent aux hanches saillantes de son épouse alors qu'elle l'enjambait. Impatient, il n'attendit pas qu'Olivia le guidât en elle, il se chargea lui même de retrouver la chaleur de son corps.

- Oui, souffla-t-il d'un ton qui trahissait ses sensations les plus profondes.

Puis il demanda tout bas :

- Faites-moi jouir.

Alors Olivia s'exécuta et bien que faible de son inexpérience, elle s'efforça de donner du plaisir à l'homme dont elle était déraisonnablement amoureuse. Ses yeux se perdirent sur les muscles ciselés qui transparaissaient nettement sous la peau pâle de son mari puis sur le sillon de veines bleues marbrant son abdomen contracté sous l'effort. Jusqu'à considérer leurs deux corps unis. Alors, tandis qu'ils se rejoignaient et se repoussaient, s'épuisaient et s'épousaient, s'accrochaient l'un à l'autre et se délaissaient, ils oublièrent ensemble le passé, ignorèrent le futur et s'arrimaient plus que jamais au présent. Et à l'instant où le ventre d'Olivia se contracta autour de lui, Narcisse renonça à tout contrôle et succomba avec elle.

NARCISSE (SCÈNES NON CENSURÉES) MATUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant