L'odeur du sang

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Il  fait encore nuit lorsque je secoue Auria pour la réveiller.

"- Hmm...Il est trop tôt.

- Debout soldat !

- ... Comment tu prends la confiance... J'arrive..."

Je m'équipe de mon armure, spécialement forgé pour l'occasion.
Elle ne protège que mon torse et mes articulations pour ne pas déranger mon harnet-tridimensionnel.
Un éclair croisé du trident d'Auria est frappé sur le torse.
Enfin une cape blanche avec dans le dos le signe de Technik et mon grade est marqué.

Ma coéquipière à la même armure, sauf qu'elle possède le titre de second.
Je sors voir si Etsiam est réveillé, et le trouve déjà paré pour levé le camp.

~Quelques instants plus tard~

" - Soldats, vous allez peut-être trouver la mort lors de cette bataille. Tous ne reviendrons pas, c'est certain. Mais votre sacrifice ne sera pas vain ! Nous sommes les Humains, originaire de la planète Terre ! Et nous allons reprendre notre Terre ! "

Mes compagnons d'armes m'acclament avant de monter les chevaux et traverser la ville à ma suite.

"- Joli discours ma chère général...

- ... Merci."

Je jette un œil à Auria. Elle parle joyeusement avec Etsiam.
Même si je sais que c'est une guerrière accomplis, je me demande si c'est une bonne idée qu'elle vienne.

Son pouvoir est super, sauf pour le combat...
En plus des Silries, des humains nous attaquerons sûrement.
Je refuse de la perdre.

Les jours de marches s'enchaînent et se ressemblent quasiment tous.
Après ce long voyage nous arrivons à la deuxième cité.
J'active ma balise pour prévenir de notre arrivée, et quelques instants plus tard Gohur et son général nous rejoigne.
Ses troupes se placent, attendant mon signal.

Avil et Œil-de-lynx me font également savoir qu'ils sont parés pour attaquer.

"- À toi l'honneur ! "

A

uria me sourit avant d'empoigner sa corne de brume et d'y souffler.
Une deuxième corne lui répond, accompagner par des cris des guerres.

"POUR LA TERRE !!! "

Je m'élance, bientôt suivis par l'imposante armée.

~~~~

Tout en galopant j'embroche les Khaans sur mon passage.
Ils tentent de me déstabiliser avec leurs pouvoirs, mais jusqu'à là j'ai su m'en sortir.
Une fois la surprise passée, l'ennemi organise sa défense.

Je vois pour la première fois face a moi un Silries.

Comme décrit par les anciens textes, il a la peau entièrement jaune et n'a pas de bouche où de nez. Non, juste un visage entièrement lisse. Ils sont effroiyament gigantesques, et de grandes pinces en guise de bras et de jambes.
Le Silries me percute et me fais tombé de mon cheval. Je me retrouve coincée sous l'animal, écrasée par son poids. La panique commence à monté lorsque l'alien se rapproche de moi.

Je réfléchis à toute allure pour trouver une solution. Malheureusement, sa peau semble aussi dur que celle des ailes d'Etsiam...
Le Silries est au-dessus de moi, et avant qu'il ne porte le coup fatal, je remarque un détail.

En fin de compte, il a un œil rouge, minuscule, au centre de son front. J'empoigne mon trident et le lance vers sa direction. La bête rugit de douleur, et s'effondre, les pattes pliées comme un insecte mort.
Vitanie cours me libérer et nous combattons dos à dos.

"- Eh Vit'  ! Celle qui en tue le plus a gagné !

"- Auria c'est pas le moment-là !

- Et de quatre !

- Ok tu l'auras voulut ! "

La général alterne entre ses colts et ses éclairs, menaçant de battre mon record.

"- Sept !

- Huit !

- Neuf ! "

Mon harnet entre en jeux. Je range dans mon dos mon trident et sors mes griffes.

"- Dix ! Onze ! Et de douze ! "

Nous nous battons comme de véritables diablesses.

 Ce n'est qu'à la tombée de la nuit que nous soufflons.
Grâce à nos effort, la ville a était prise. Succès également du côté de la première cité.

Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut relâcher la pression, loin de là.
Une fois les corps de nos ennemis et de nos compagnons incinérer, des tours de gardes sont mis en place.
Je mange un bout avant d'essayer de dormir.
Nos pertes sont inférieurs à celles des Khaans, ce qui est déjà ça...

Mais quand même, j'aurais voulu ne faire aucun mort.
Car il y a une différence majeure entre se battre et tuer quelqu'un.
Dans le second cas, on retire une vie...
Bien que ce n'est la première fois, je ne m'y fait toujours pas...

Car lorque l'adrénaline passe, il ne reste plus que le poids des remords... Certes c'est pour défendre notre planète, mais bon...

L'amour n'a pas de planète  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant