Deuxième partie

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La lettre que Violette avait envoyé à Swidell, lui avait retourné le coeur. Elle avait donc prit le première avion qui partait pour le Québec. Elle voulait lui montrer ce qu'elle était capable de faire par amour pour cette petite femme aux yeux océans.

Après plus de quinze minutes à poiroter dans l'avion, Swidell Ocean pu enfin poser un pied au Québec. Cette fois-ci, c'était elle qui allait dans un pays inconnu. Elle n'était pas en voyage d'affaire. Non, si Swidell était à Montréal c'était bien pour rendre visite à sa bien aimée.

Elle avait payé trois cent soixante-cinq euros, avait subit des enfants qui pleuraient à sens déchirer les poumons. Avait respiré l'odeur infecte des pieds de son voisin de vole, mais elle était enfin arrivée à destination.

Se faufilant dans la foule, la jeune femme joua des coudes pour sortir rapidement de cet enfer qu'est l'aéroport. Elle patienta encore un bon quart d'heure, avant qu'un homme peut courtois ne jete un rapide coup d'oeil à son passeport. Elle se hâta de dépasser des personnes âgés. Avant de récupérer sa valise sur les tapis roulants. Certes, elle ne comptait pas rester un mois mais elle ne possédais pas de valise de taille à mettre en cabine.

À présent plus très loin de la sortie, elle pouvait déjà sentir l'air frais lui fouetter le visage. Quand elle aperçu le panneau sortie, la délivrance pouvait se lire sur son visage blanchit par l'hiver. Elle bataille encore un peu pour s'extraire et franchit les portes.

La neige... Des tônes et des tônes de neiges se dressaient devant ses yeux verts. Un ciel clair touchait avec douceur les courbes de cette épaisse fourrure blanche. Le paysage était magnifique.

Un taxi, klaxonna la faisant sursauter ce qui la ramena dans le monde des vivants. Elle monta à l'intérieur de celui-ci et lui donna alors l'adresse de l'appartement à sa correspondante.

De son côté Violette n'était au courant de rien. Trop occupée a préparer son nouveau morceau de slam. Elle écrivait beaucoup c'est temps ci. Faute à son attachement profond pour la jeune brune qui se trouvait à des kilomètres d'elle. Enfin ça, c'est ce qu'elle pensait.

Assise dans son canapé mordiller un peu de partout à cause de ses chiens. Violette Atwood griffonnait ardemment les dernières paroles. L'encre noir coula maladroitement de son stylo, ce qui la fit gronder de colère. Elle poussa son cahier sur le côté et courut alors se laver les mains. Les traces finissent par disparaître et elle en profita pour se faire un bon café.

Se rasseyant, la tasse chaude dans les mains elle reprit son carnet aux reliures noircis par le temps. Seulement la sonnette retentit, la brune lâcha un juron. En cette journée, personne ne voulait la laisser tranquille.

Elle marcha le plus lentement possible espérant que la personne aller faire demie tour. Mais celle-ci s'acharna sur la sonnette. Ceux qui eu pour effet d'énerver un peu plus Violette. Elle ouvrit violemment la porte avant de la refermer sous le choc.

Derrière cette porte rouge se trouvait la femme de ses nuits. Celle qui hante ses rêves et qui prend possession de sa main le jour. La petite brune qui lui fait écrire des slam ou bien des rap en fonction de ses envies. Celle avec la quel elle n'a pas d'étiquette mais une relation plus qu'unique.

Swidell tambourinait sur la porte ce qui fit sursauter Atwood. Elle tourna à nouveau la poignet son coeur battant la chamade. Son visage s'illumina quand lui tomba sur celui de la brune. Elle lui sauta au cou, la serrant avec force dans ses bras, manquant de la faire tomber en même temps.

Elles finirent par se retrouver enlacer sur le canapé, les yeux fermés. Apaiser d'avoir retrouver leur moitié. Elles n'avaient pas encore scellé leurs lèvres mais cela ne risquait pas de tarder.

- Pourquoi ne m'as tu pas dis que tu venais ? Demanda Violette.

- Je voulais te surprendre...

La déesse s'enticha d'un sourire en glissant son bout du nez dans la cou de Swidell ce qui lui déclencha un frisson.

La brune au yeux bleus se mit ses jambes de chaque côté de Swidell. Elle posa sa main sur la poitrine de sa bien aimée pour sentir le rythme de son amour. Cette chanson magnifique sur laquelle, elle scella leurs lèvres qui se trouvèrent pour une magnifique danse sensuelle.

Elles s'apprenaient mutuellement les sentiments par le toucher. Et les je t'aime hurlés à coup d'étreintes charnelles.

Paris, Montréal et ton cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant