Talia, une jeune semi-elfe vit depuis son enfance à Fondcombe avec son père adoptif, le seigneur Elrond. Mais un jour Gandalf le Gris l'invite à rejoindre une compagnie, composée de nains et d'un cambrioleur pour la reconquête d'un royaume, Erebor...
Hobbiton était une petite ville à l'Ouest dans la Comté. Ces habitants, les hobbits, y vivaient une vie paisible, loin des soucis à l'Est. Une vie de paix et de tranquillité. Aucun hobbit censé ne serait assez fou pour quitter les champs et forêts de la Comté, où encore quitter son foyer et s'aventurer loin de ce paradis.
Il est de ce fait évident que lorsque Gandalf m'intima de le rejoindre dans cette contrée je n'en étais que plus intriguée. Ainsi, vêtue d'une cape couvrant mon visage et accompagnée de mon épée rangée dans mon dos, je chevauchais en direction d'Hobbiton. Marchant au pas, sur le dos de mon poney brun, à travers les petites routes de la ville, je me dirigeais à l'endroit que Gandalf m'avait indiqué.
Je vis le signe du magicien sur une porte verte de l'une des maisons des hobbits. En arrivant devant celle-ci, j'attachais ma monture à la barrière. Je tapotais l'encolure de mon poney puis jetais un coup d'œil par la fenêtre. Je pouvais apercevoir une grande assemblée de nains faire la vaisselle en se passant les assiettes d'une manière un peu douteuse et en chantant. Un léger sourire amusé se dessina sur mon visage. Les nains et leurs manières...
Je sentis une présence s'approcher. Je me cachais dans les buissons sous la fenêtre et observais la personne descendre de sa monture, l'attacher et s'avancer sur le pas de la porte.
A la description que m'avait fait Gandalf, je reconnus le chef de la compagnie, Thorin Écu-de-chêne. Il avait des cheveux bruns dont certaines de ses mèches étaient tressées ainsi qu'une légère barbe. Mais l'obscurité ne me permit de le décrire davantage. Il toqua trois fois. Les chants et les rires s'arrêtèrent. Un hobbit alla ouvrir la porte et le prince nain entra dans la demeure. J'écoutais la conversation par la fenêtre.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je pouvais deviner l'impatience de Gandalf qui devait se demander où j'étais. Les nains ne regardant pas par la fenêtre, je fis dépasser ma tête de celle-ci et je pus en même temps voir et écouter la conversation, Gandalf entama son récit :
-Loin à l'Est par-delà des monts et des rivières, des terres boisées et désolées se dresse un pic solitaire.
-La Montagne Solitaire ? demanda le hobbit.
-Oui, Oïn a interprété les présages et les présages disent que l'heure est venue ! annonça l'un des nains.
-Les corbeaux ont été vus s'en retournant vers la montagne comme cela a été prédit, annonça un autre.
Il énonça également la fameuse légende :
-Quand on verra les oiseaux d'en temps, à Erebor s'en retournant, le règne de la bête prendra fin.
- Une bête ?! m'exclamais-je.
Le fenêtre étant ouverte, certains m'avaient entendu et tournèrent la tête dans ma direction. Je me baissais pour me cacher rapidement, une main sur ma bouche. J'ai beau avoir été élevée chez les elfes, ma discrétion n'était pas au plus au point... J'entendais des chuchotements jusqu'à ce qu'un immense bras m'attrapa, m'extirpa de ma cachette et me posa comme un sac à patates sur la table. Je me retrouvais allongée sur la table tenue par le col par le bras de Gandalf. Celui-ci en me voyant poussa un soupir et me lâcha avant de me présenter :
