CODE LYOKO - GENERATION 2019

Chapitre 13: Kankrelats et Tarentules

Odd entama le peloton de guerriers, Laëtitia était tout derrière.

« Il faut protéger Laëtitia coûte que coûte, elle ne doit pas disparaître ! Cria Odd à ses nouveaux compagnons »

Ils avancèrent en cadence rapide, les jeunes ne sentaient pas leur poids et aucune fatigue physique.

« Odd, c'est encore loin ton machin de tour ? Demanda Éric.
- Je la vois au loin, la bas ! Dit-il en montrant du doigt une tour avec un halo rouge. »

Deux monstres apparurent devant la petite armée, un Kankrelat et une Tarentule. Odd ordonna à l'équipe débutante de s'arrêter nette et de se mettre en position de combat.

« Mais c'est quoi la position de combat, poings levés ? Et puis, pourquoi tu prends ton poignet comme une arme, comme si tu allais faire mal à ses bestioles comme ça, se plaignait Jean. »

Odd cria « Flèche laser ! » et une flèche sorti de sa main et fit exploser le Kankrelat. Les jeunes étaient époustouflés par le sang-froid et la précision du professeur de sport.

« Quand on te dit position de combat, c'est tu prends tes pistolets et tu tires sur l'ennemi, t'es débile ou c'est moi ? Demanda avec spontanéité le solitaire a l'arc.
- On se calme, on est une équipe, on garde son sang froid et on va éliminer cette Tarentule. Dit Odd en toute sérénité. Le but est de viser la cib... non mais attendez... c'est quoi ce nouveau truc ?! X.A.N.A fait des mises à jour esthétiques maintenant ? En tout cas, son logo est vraiment moins classe qu'avant. Oh X.A.N.A, on aime la nostalgie, le old school »

La Tarentule pris ses appuis sur ses pattes arrières et visa les 5 ennemis avec ses pattes avant.

« Je ne suis pas X.A.N.A, je suis meilleure que lui, je suis... T.R.O.I. »

Et la Tarentule ce mit à mitrailler les Lyoko-guerriers. Pris de cours, ils allèrent se réfugier derrière une petite colline et, durant la fuite, Miguel se pris un laser dans le dos, il ne ressenti pas de douleur précise mais une fatigue générale.

« On fait quoi maintenant Odd ? Demanda Éric sous adrénaline.
- Il faut la prendre par surprise. Laëtitia, tu restes cachée ici, Miguel et Jean, par derrière, vous allez l'éliminer, Jean, tu tireras aux pieds d'elle et Miguel, tu feras le final avec un bon lancé de marteau digne de Thor. Éric, tu restes avec moi, on va les couvrir, tu risques de te faire mitrailler et le retour dans la réalité après une devirtualisation par perte de points est un peu douloureuse, donc ne t'inquiète pas.
- Je n'ai peur de rien, t'inquiètes pas ! Rassura Éric.
- Alors, à vos positions... MAINTENANT ! »

Odd et Éric s'avancèrent sans reculer vers le monstre. Elle les mitraillait autant qu'elle pouvait mais ils arrivaient à éviter les tirs totalement imprécis. Par derrière, Miguel et Jean mettaient a exécution le plan élaboré par Odd et, d'un lancer puissant de marteau électrisé, la Tarentule explosa. Les guerriers se rassemblèrent pour réformer une force groupée.

« Mais depuis quand les montres parlent ? Se demanda Odd. »

Ils avancèrent au niveau de la tour quand tout à coup, une voix familière à Odd s'échappa du cylindre.

« Éric Vergne, Miguel Costa, Jean Bureau, Odd Della  Robbia, et la fameuse, la sacrée, Laëtitia Stone ! Bienvenue sur MA terre, celle où vous avez osé mettre pied, personne ne doit pénétrer dessus, humain que vous êtes ! »

Odd ouvrait grand ses oreilles, il connaissait cette voix, il était perplexe, et perdu. Un nouvel ennemi qui se prénomme T.R.O.I avec un « chef » humanoïde ? Il avait peur de ne jamais y arriver, qu'il fallait abandonner. Il ne pensa qu'à une chose maintenant, c'est de devirtualiser tout le monde et d'éteindre le supercalculateur. Mais il était trop curieux, et il voulait connaître le fin mot de l'histoire.

« Tu es qui ? J'ai déjà entendu ta voix, mais je m'en rappelle plus !
- Je sais qui tu es mais tu ne pourras jamais savoir qui je suis !
- Montre toi, j'aime avoir des discussions en face à face »

L'humanoïde ne répondit pas, deux longues secondes passèrent jusqu'à qu'un halo bleu jaillisse de la tour, l'humanoïde sortait. Odd coula une larme virtuelle, il n'en revenait pas, il était bouleversé, il était incapable de sortir un mot. Il la pensait morte, ou perdue à jamais, mais elle était là, c'était bien elle, c'était Aelita.