Chapitre 2

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Pour moi, tout était déjà clair dans ma tête .
je regarde les rayons du soleil, qui se faufile malgré le fait d'avoir fermé mes volets.
je ne supporte pas le jour.
beaucoup trop lumineux, beaucoup trop de bruits, et beaucoup trop de gens .
je ne supporte pas les gens .
il m'est impossible, de sortir dans la rue le jour, sans que je ne panique.
la nuit, elle me correspond, sombre, froide et remplie de mystère.
j'aime monter, sur le toit de la prison dans la quel je vis.
Ou plutôt, sur le toit de l'immeuble délabré dans le quel je survis.
combien de fois, j'ai rêvé d'en sauter de ce putain de toit.
je vis la nuit, le jour je "dors" du moins c'est ce que je fais croire a mes parents.
je ne dors jamais plus de 6h, et encore c'est un record.
les cauchemars hantent mes nuits .
je passe chacune de mes insomnies sur ce toit, je continue, de remplir la gouttière de mégots de cigarettes et de page arraché de mon carnet.
mon carnet n'est jamais, loin de moi.
il est tout de même souvent cacher, dans une fissure du mur causé par le passage du train, qui fait trembler l'immeuble.
il me soulève les cheveux, à tout ses passages nocturne, c'est a dire toutes les 10 mins.
le soleil qui tentais de pénétrer, dans ma chambre, a fini par abandonner et à cédé place a la nuit.
je regarde l'heure, sur mon téléphone.
23H36 .
il est l'heure pour moi d'aller discuter avec la lune et mon cher carnet.
nous sommes seulement trois dans l'immeuble.
moi, mes parents, mais eux ne compte pas.
une petite vieille qui ne peux pas me voir, et c'est réciproque.
jean-charles, le SDF du sixième étage .
la seule personne que j'apprécie, je lui ramène, souvent le diner le soir, avec une boite de thon pour Sky la chatte de l'immeuble .
elle vient souvent, m'accompagner sur le toit.
elle me regarde dessiner, gribouiller dans mon carnet jusqu'a ce qu'elle ne s'endorme sur mes genoux .
je prend mon temps, je sort de la chambre puis, je vais dans la cuisine et ouvre le frigo.
une assiette de lasagnes est déjà prête .
maman me prépare toujours le repas.
si elle savait, que je donne mon assiette tout les soirs à jean-charles. pour le nourrir un minimum. elle me hurlerais dessus .
je prend l'assiette, avec précaution et la pose dans le micro ondes .
je met à chauffer une minute, quarante cinq .
sort mon téléphone de la poche de mon sweet, la boule au ventre.
je désactive le mode avion et j'attend que la bombe explose.
je n'ai pas attendu longtemps ce soir, les insultes surgisses sur mon écran de téléphone, sans pouvoir en lire une seule tellement elle s'enchaîne .
puis cela se calme doucement .
deux cent cinquante huit notifications sur mesenger .
cinquante six appels manqué .
six cent trente quatre sur tweeter.
une centaines sur Facebook .
trois cent onze sur Snapchat .
ils était déchêné aujourd'hui.
je ne sens toujours pas ma coeur malgré cela.
je ne le sens plus .
et cela depuis bien trop longtemps .
je ne me souviens même plus avoir été heureuse.
la sensation que cela fait de rire, à George déployé .
ce que cela fait d'être vivant tout simplement.
je monte les marches, jusqu'au sixième étages .
sur le palier dans son sac de couchage, endormit, Sky sur ses jambes.
jean-charles, dort paisiblement .
cela m'arrange je n'avais pas envie de parler ce soir.
alors je pose l'assiette recouverte, de papier aluminium.
puis je dépose la boite de thon ouverte au près de celle ci.
je monte au septième étages .
juste au niveau de la dernière marche de l'escalier, qui mène au toit , je récupère mon carnet .
marron tout simple, avec juste des arabesques que j'ai mise à chaque coins extérieur du carnet, enfin que j'avais mises.
Elle sont surement dans le mur a l'heure actuelle .
je monte la dernière marche et prend mon paquet de cigarette dans le conduit de cheminée qui à été condamné .
et merde !!! plus que deux .
je l'ai acheté hier, enfin jean-charles est allé m'en chercher hier, avec l'argent que je lui est donné .
je ne sort, jamais de chez moi.
ou du moins jamais de cette immeuble.
sauf à l'exception de mon psy, que je vois trois fois par semaine .
j'ai juste a traverser les railles de chemin de fer, son cabinet est juste en fasse.
tempi je mets mon bras plus profond et attrape, mon tabac, mes filtres et mes feuilles au moins, j'aurais de quoi fumer cette nuit .
je m'adosse au conduit de cheminé et sort un, crayon de bois de ma veste .
la plupart de mes dessin, sont relié à des textes, à des souvenirs qui me blesse, à chacune des idées qui me traverse l'esprit .
et une page est dédié à mon plan .
partir dans le sud de la France.
rejoindre mon frère la bah.
m'amuser, profité, ou du moins essayé, tenter toute expériences, que je n'ai pas faite jusqu'a présent.
refaire la choses qui me rendais heureuse avant .
puis a la fin les la semaine .
me donner la mort...

Mes 15 ans et toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant