Partie XII :

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XII

Bramane - Ouai hamdoulah. Eh tu sais quoi il m'arrive un truc de fou au trou là tu vas pas me croire , elle m'a amené chez le marabout cette femme walay bilay.

- -rires- De quoi tu parles ?

Lui - Wesh l'infirmière frère ! Oh wallah en plus elle ça se sent de loin que c'est pas une vr6 comme l'autre trou de balle de Laura là

« En parlant de Laura il faut que je te dise frandio , elle m'a appelé , cette salope m'a appelé et elle m'a dit qu'elle t'avais peut être refilé sa merde faut que tu tiennes le coup le frandio si tu l'as. »

- En parlant de

Il me coupe

Lui - Elle a son taff, propre , tranquille , pas de chichis et je la fait rire en plus . Pouah t'as vu son sourire Jalil ? C'st comme dans les pubs de l'autre pate pour les dents là , comment ça s'appelle déjà , colzeub machin truc wallahi c'est pas des mythos . Téma même quand je me ramène avec des maux de tête et des blessures imaginaires elle dit rien -rires-

Je force mon rire histoire de lui montrer que je m'intéresse à son récit de parano.

- T'es un malade.

Lui - Ben ouai tout les moyens sont bons pour la voir frère qu'est ce t'as cru -rires-

- Eh t'sais l'autre jour . Y'

Il me coupe et recommence à parler d'elle. Bordel il m'écoute pas , faut que je lui dise moi qu'il faut que sa pote l'infirmière lui fasse ces sales tests . Qu'elle les lui fasse que je me soulage d'un poids , que je me rassure que le renoi respirera autant que moi.

- Tu parles trop en vrai Brams . Ecoute deus-pi non ?

Lu - Quoi tu vas me parler de Yûsra ?

« Zappe , elle est même pas d'actualité elle , Amira si , tu vas la kiffer je crois si jamais ça va plus loin que nos discussions violentes sur la société , elle a ton mentale de foldingue. Vous allez vous kiffer. »

- Qu'est ce tu me parles de Yûsra toi ? Je m'en pete d'elle moi , arrête .

C'est mon frandio le négro , mon frère a la vida a la muerte mais on est grave différent sur un certain point :je suis pas aussi à l'aise quand il s'agit de cracher des sentiments, de raconter sa journée ou ses pensées, je suis un casanier, je dis jamais rien , tout est stocké dans mon sale crâne, et je crois que c'est ça qui va me rendre fou.

Lui - Ah moi c'est l'autre commère qui me sert de sœur qui me l'as dit , tranquille on discute et puis .. oh ils se ramènent les matons , azi tard plus la famille et dit à Alimatou cette doméram* qu'elle continue à écrire même si je répond pas , dis lui , oh oh zebi.

Il raccroche sec et j'ai même pas eu le temps de lui dire ce pour quoi je voulais qu'on parle, il l'ouvre trop wallah cette crapule . Bordel faut que ce sale truc reste que pour moi encore, je vais péter un câble si ces tests ne se font pas .

Il aime trop la vie Brams wallah il veut vivre et a trop de projets, bordel se dire qu'un gars comme lui peut être atteint du das, crever d'un virus poisseux , wallah ça , ça me rend fou , je pousse même et dit que j'crèverai à l'intérieur avec lui .

Azi trêve de sentimentalisme il a rien , il est clean wallah il me fera chier encore des années ce lascar. C'est bon, Bramane est sain et sauf ... enfin , je l'espère.

[...]

- Tu vas où ?

Bordel ce calme avec lequel elle parle , cette tristesse dans la voix , elle me fait peur comme ça , wallah j'ai peur que ce sale état dans lequel se trouve ma reine dégénère.

"A la youv"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant