Tu manques.
Je fais brûler des bougies pour toi. J'crois que tu le vois pas. J'crois que tout est fini.
Mais ce matin, j'en allume encore une. De celles avec le Christ dessus ou la vierge Marie.
T'aurais trouvé ça ridicule.
Mais au moins, ici, personne peux diffamer, et m'empêcher de souffler ton nom en allumant cette putain de bougie.
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Alors euh... Bonjour ? Vous vous souvenez quand j'ai dit "à dans un an, lol ?". Plus sérieusement, merci beaucoup, j'ai reçu énormément de soutien et de demandes même quand je publiais rien, c'est juste incroyable pour moi. Je sais pas comment vous exprimer ma gratitude parce que merci ça sonne insuffisant mais... Merci ? Pour les remerciements plus... "personnels", ça sera à la fin du chapitre. (Qui est au passage, plus long que les précédents, on entre enfin dans l'histoire. J'aurais pu publier plus tôt et m'arrêter à la césure du milieu. Ça fait un moment que cette partie-là a été écrite. Mais je voulais vous offrir quelque chose de plus intéressant.)
J'espère que vous vous souvenez à peu près des deux premiers chapitres, qui sont plutôt courts de toute façon, j'ai reçu beaucoup de mp me disant que vous les relisiez, même récemment, vous n'imaginez pas à quel point cela m'a touché dans ma vie perso. Merci encore.
Concernant mon retard, petit rappel pour ceux qui suivent pas depuis le début, j'ai commencé cette fiction avant la sortie de l'album de Gringe, c'est-à-dire avant qu'il aborde ses problèmes de drogue. J'avais une intuition et c'est pour ça que j'ai voulu écrire sur ça mais je m'attendais pas du tout à ce qu'il en parle. Même "od", c'est le vrai titre de ma fiction à sa sortie. Pas une référence à la chanson, qui pour le coup ne parle même pas du même sujet. On est moins dans la métaphore ici. La vérité c'est que mon esprit de génie s'est dit "tIEns PUIsquE LA fiC parlE d'oD SI Je l'aPPelaIT ComMe çA ?". Vous avez lu le résumé de ma fiction ?, on est dans la même veine.
Je me suis aussi posée beaucoup de questions sur ma légitimité à écrire sur des personnes réelles et en même temps avec Bloqués, Comment C'est Loin, la limite est si floue... ça m'a pas mal freinée même si ça n'excuse pas tout mon retard.
Je vais donc : continuer sur ma ligne directrice de base et absolument pas prendre en compte ce que Gringe a pu dire ou faire à la sortie de son album. Comme le très mauvais résumé de ma fiction le dit, c'est du OG post La fête est finie.
Dernier disclaimer pour les hauteurs en herbe que nous sommes : je vous en SUPPLIE, n'écrivez pas sur le frère de Gringe. Je ne sais pas si ça a déjà été fait ou pas mais je vous en conjure ne faites pas ça, ça serait juste horriblement intrusif.
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"J'représente ceux qu'utilisent leur cervelle à la détruire."
- Nikus Pokus ft Gérard Baste
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Dehors, le froid mordait.
Les kilomètres défilaient en silence, mais Gringe se sentait en sécurité, sa tête posée sur la vitre embuée. Un peu recroquevillé sur lui-même, les poings enfoncés dans ses poches crevées, il ne bougeait pas.
Il n'y avait personne sur les routes. Un plafond de nuages massifs avait recouvert chaque parcelle visible du ciel. Il faisait beaucoup trop clair. Les premiers rayons du soleil prenaient de l'ampleur en fendant l'amas épais, puis venaient s'écraser sans pitié sur le paysage, dans une atmosphère quasi-surnaturelle. Aurélien avait du mal à avancer dans cet enfer blanc, resserrant toujours plus sa prise sur le volant. Et malgré ses phalanges crispées, ses doigts blanchis par la tension, il ne pouvait s'empêcher de l'observer dès qu'il le pouvait, et ce bâtard osait lui sourire en retour.
