Chapitre 4 : La légende

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Une pensée jaillit de son esprit, elle datait de quelques semaines, au sénat : 

Dark Plaguies, le sage, un très grand Sith, pouvait influencer le taux de midichloriens : créant ainsi, la vie et la mort.

N'était-ce pas cette légende qui l'avait fait basculer vers le côté obscur de la Force ?

On lui avait répété toute sa vie qu'il était l'élu, celui qui allait restaurer l'équilibre.  Il avait le taux de midichloriens le plus élevé, plus que Maître Yoda, même. Il pouvait le faire, il en était capable, il était déterminé. Anakin devait essayer pour elle, il était prêt à tout.

L'élu décida de la reposer, délicatement, avec un pincement au cœur. Anakin lui caressa les cheveux et lui murmura : 

-"Je ferai plus que mon possible, Padmé, je te le promets."

Il se concentra, rassembla toutes ses forces et posa ses mains sur les joues de Padmé. Comment faisait-elle pour être si belle quand elle était inanimée ?

Anakin refit leur histoire, dans sa tête.

Dès petit, il était tombé sous son charme. Jamais un rêve sans sa présence, jamais une journée sans qu'il ne pense à elle. Il ne l'avait pas oublié, malgré le fait qu'il ne l'avait pas vu pendant 10 ans. Quand il l'avait revu, elle s'était embellie et se souvenait de lui. Cette marque d'affection lui avait réchauffé le cœur. Anakin s'était promis de faire attention à elle, de la protéger et de ne jamais la quitter. Il se souvint quand il avait joué avec elle dans les prairies de Naboo.

A partir de ce moment là, il commença à sourir puis les larmes prirent le dessus, mais il continua.

Anakin repensa au premier "je t'aime" de Padmé, à leur premier baiser, ou quand Padmé lui avait dit qu'elle était enceinte. Le dernier "je t'aime"  de Padmé lui vint à l'esprit, mais il le repoussa et se promit intérieurement que ce ne serait pas le dernier. Anakin ne la quittera plus, pour toujours.

Quand il commença à trembler, à s'accrocher au cercueil et avoir de la sueur sur le front, il savait qu'il avait épuisé ses forces. Anakin ouvrit les yeux et la prit dans ses bras :

-"Je t'en supplie, Padmé. Reviens."

Il arrêtait de respirer, attendant, le cœur battant à tout rompre, le moindre signe de vie.

Puis, un faible "Ani..." se fit entendre.

Il s'écarta pour mieux la regarder ; le visage abattu, une larme roula sur la joue de Padmé, vivante.


La Résurrection d'AnidalaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant