Destinée

chapitre XVII

Point de vue de Maria

On me fait avaler des tonnes de médicaments par la force.

《- Ces médicaments vont servir à te faire comater, pour pouvoir t'opérer.》

Je commence à dormir mais je suis réveillée, une sorte de coma éveillé. Alors qu'ils commencent à m'attacher au siège, les infirmières se font expulsés à travers la pièce.

《- Ne touchez pas à mon amie !

- Mais et mon opération ?

- Ils ne t'ont rien dit ?! Ne reste pas là, regarde ces instruments de torture !》

J'enlève les sangles, et me lève, je tombe immédiatement par terre, mes forces me quitte petit à petit.

Elle me porte et cours jusqu'à une porte bizarre, elle la referme et ouvre la fenêtre.

Avec mes forces qui me reste je me glisse sous la fenêtre et atteris sur le sol dehors.

《- Amber ?

- Maria... Je t'aime tu es ma meilleure amie... C'est ta seule chance d'être enfin libre... Va t'en !》

Je fais le maximum pour courir mais je me fait vite rattraper et ramener.

Je n'ai même plus la force de résister, on me remets sur le siège, j'ai l'impression de dormir éveillée, le docteur de la dernière fois, emmène sur un chariot à roulette le cerceau que le chef m'a montré.

Je ne comprend pas, il le remarque mais n'est dit rien.

《- Je compte sur vous pour le faire dr. Schadenfreude.

- Bien entendu monsieur.》

Il repart. Le docteur prend des tuyaux et les insérer dans la "bouche" de l'âme et me saisi le bras, ainsi qu'un scalpel et m'ouvre le bras, le met sur l'emplacement du tuyau. Mon sang coule jusqu'à sa bouche.

Ma plaie se referme aussitôt. Elle se réveille et me regarde ses orbites rouges.

《- J'ai réussi à vous trouvez un corps qui vous, servira de réceptacle. Nous l'avons beaucoup entraînée et si vous combinez votre force, pouvoirs aux siens, vous serez la plus puissante ! Nous avons aussi gardé votre véritable corps, le moment venu, vous pourrez retourner dedans. Mais en attendant, afin que vous retrouviez votre puissance, vous pourrez abriter le corps de cette hôte.》

Elle tourne autour de moi et dit :

《- Maria... Détentrice d'une sublime, magnifique et précieuse âme... J'ai longuement attendu une personne comme toi... Tu souhaite devenir plus forte ? Si c'est cela que tu veux je peux exaucé ton veux.

- Mon veux ?

- Oui, mon enfant, je le peux. Mais pour ce fait, j'ai besoin que ton engagement et ton dévouement envers moi soit immédiat.

- Et si je refuse ?

- Je vais devoir employer les grands moyens...》

Elle me regarde et s'introduit dans mon organisme. Ne pouvant pas bouger je reste là, pétrifiée. Je ne me contrôle plus, elle a pris possession de mon corps.

Il me détache, je me lève.

《- Ahhh... Je déborde de puissance ! Qu'elle ait une si grande affinité avec ma puissance... C'est vraiment l'hôte parfaite !》

Je vois les infirmières, le docteur et les chefs de l'organisation des sorciers se prosterner à mes pieds.

《- Mesdames et messieurs, je vous présente notre ancienne dirigeante, la plus puissante d'entre nous, Militcha Ivanova.》Déclare l'un des deux chefs.

Point de vue de Militcha

Plusieurs années sont passées, le corps de cette gamine à beaucoup changé. Elle est âgée de dix-sept ans.

On m'a expliqué que pour renaître totalement, il fallait d'abord que je retrouve ma force et mes pouvoirs. Pour ce fait, je dois posséder un corps puissant, cette enfant l'est car, elle possède des origines très puissante, mi-démon, mi-vampire même si elle a plus de sang démon que vampire ça n'en reste pas loin quelqu'un de très forte.

Pour pouvoir ne faire qu'un avec, ils ont scellé la fille à l'aide d'un collier que je dois porter en permanence, si par malheur il se brise, ce corps cessera de vivre et je ne pourrais pas renaître.

Ils m'ont dit aussi que ce collier n'est pas dangereux, ils ont appelé ça un "sceau". Elle n'est pas morte, elle est simplement endormie dans ce collier, de plus à partir du moment où je l'ai possédée, ses cheveux à la base roux, se sont changés en violet et ses yeux marrons deviennent les miens verts.

《- Quand le moment sera venu, tu pourras quitter son corps et lui rendre, pour retourner dans le tien que nous avons soigné.》