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𝕵e m'affalai sur mon canapé qui faisait aussi office de lit, dans ce petit appartement proche de la forêt.
Les résultats du combat ont dû être affichés.
J'allumai la télé, ce qui affirma mes pensées. La première, deuxième et troisième place étaient affichés. Ornés de doré, d'argenté ou de cuivre selon le placement. Je ne m'intéressai aucunement de qui aurait pu gagner tant que mon nom ne figurait pas au minimum en troisième place. Je trouvai inutile de chercher ma place dans ce classement vu que je l'avais abandonné. en défilant les noms, un seul m'intrigua, celui de Kim Taehyung en seconde position.
Je me souviens de lui, c'est lui qui avait gagné la première place alors que je n'avais eu que la deuxième lors de l'affrontement précédent.
bon, cela m'avait suffit. Je remplaçai mon short et mon débardeur par des habits convenables pour sortir dehors, c'est-à-dire une autre tenue de sport de couleur noire, couleur omniprésente dans ma garde-robe.
Mon entraînement quotidien commençait par un footing aux abords de la forêt.
Alors que je débutait mes étirement, concluant mes efforts physiques matinaux, un bruissement de feuille m'intrigua. C'était beaucoup trop gros pour n'être qu'un simple lapin ou une créature similaire. De plus, la chose s'avançait à une vitesse fulgurante dans ma direction. Des cris peu virils tel une princesse sans défense quémandant de l'aide se firent entendre. Une tignasse orangée sortit d'entre les feuillages suivit de près par un sanglier en rogne.
D'un côté, j'en n'avais rien à cirer de ce gamin qui courait plus vite que son ombre. D'un autre côté, aider la population était récompensé, cela faisait des bonnes actions rémunérées, je ne sais de quelle manière, mais la récompense le valait bien.
Effectivement, le gouvernement remettait une certaine somme lorsque l'on aidait un citoyen. Cela allait du simple fait de porter les courses de mamie Albertine à sauver la vie de quelqu'un.
Ce que l'on appelait « gouvernement » était au courant de tout. Personne ne sait comment ni grâce à quoi mais ils avaient des yeux partout. Ils connaissaient les forces et les faiblesses de chacun.
Revenons à nos moutons, ou plutôt au sanglier qui fonçait droit dans ma direction, guidé par l'orangé qui détalait comme un dératé.
J'en profitai lorsque l'animal passa juste à côté de moi pour le plaquer au sol de tout mon poids. Je sortis mon épée, qui m'accompagnait quoi qui vaille, tel que lors des dangers comme ceux-ci. Un seul coup tranchant à sa gorge dans un tintement métallique, sali par les cris de l'animal qui cessèrent en un soufflement erratique.
