Cauchemar

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CINQ

STAN

Monsieur et Madame Johnson sont partit pour le travail, madame Johnson avait l'air inquiète pour sa fille, je l'ai rassuré pour qu'elle parte l'esprit serein.

-Merci Stan, merci mille fois pour tout ce que tu fais pour notre famille, on sait que le travail est un peu particulier mais tu es notre dernier espoir. Je la prends dans mes bras, Madame Johnson laisse couler quelques larmes. Allez j'y vais à ce soir !

-A ce soir ne vous en faites pas tout va bien se passer.

Je suis en train de préparé des pancakes quand soudain j'entends un cri, ce n'est pas un cri strident mais assez élevée pour que je l'entende d'en bas, je devine tout de suite qu'il s'agit de June, je monte les escaliers, je repère très vite d'où viennent les cris.

-Non, arrête, je t'en supplie stop.

June est sur son lit, elle se débat en sanglot, et hurle en même temps, ça me fend le cœur de la voir dans un tel état. Je m'approche d'elle pour la prendre dans mes bras et la calmer.

June

Ça y est je ne peux plus rien faire, je suis contre le mur, je pleure, ce fou met tout son poids sur moi je ne peux plus bouger. Il m'embrasse le cou, une forte odeur d'alcool se dégage de sa bouche. Je hurle, je veux que tout ça s'arrête, mais malgré mes hurlements il continu.

- June, réveille toi.

Je sens ses énormes bras s'enrouler autour de moi, je reconnais tout de suite sa voix et son parfum, c'est Stan, je suis en pleure, je me blotti dans ses bras comme je l'aurai fait avec ma mère.

-Stan ?

- Ça va c'est fini June, c'était un cauchemar je suis là maintenant. Calme toi.

Je sens qu'il me dépose son menton sur le sommet de mon crane le poids de ses muscles sur mon corps m'apaise, je continue de sangloter, toujours agrippée à lui, je sers son t-shirt aussi fort que je le peux je ne veux pas le lâcher. Je n'ai pas maman ce matin pour m'aider à contrôler ma crise d'angoisse. Heureusement que Stan est là.

-C'est fini, c'est fini, arrête de pleurer.

Il murmure à plusieurs reprises, sa voix grave m'apaise. Il pose son dos contre la tête de lit, je reste dans ses bras, toujours attachée à son t-shirt, ma tête contre son torse, je me laisse bercer par les battements de son cœur et me rendors, avec un sentiment de sécurité, ça faisait des mois que cela ne m'était pas arrivé.

STAN

Alors c'est à ça que rime sa vie depuis que cet enfoiré l'a violé ? Je la regarde dormir dans mes bras, et j'ai mal au cœur, une boule au fond de la gorge. Elle a l'air si paisible maintenant, sa peau commence à redevenir blanche, après avoir hurler, plusieurs plaques rouges étaient apparues sur son visage, ses longs cils eux sont mouillées à cause de toutes ses larmes. Je la sens toujours accroché à mon t-shirt. Après qu'elle se soit entièrement rendormie je la pose délicatement dans son lit puis sort de sa chambre. 

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