Nefelibata

𝐇𝐨𝐭𝐞𝐥 𝐜𝐞𝐢𝐥𝐢𝐧𝐠

Des soirées à contempler
Le plafond me surplombant.
Des secondes à repenser
A remuer mes sentiments.
Des minutes, voir des heures
A me morfondre sur mon sort,
En admirant cette blancheur
Ecoutant ce silence de mort.
Je revois nos nuits d'été
A regarder les orages,
A les entendre gronder
En écrivant de nouvelles pages,
En souillant nos corps pur,
Coordonnant nos pensées
Dans ces moment où nous étions sûrs
Que nos futurs étaient à jamais liés.
Jeune et inconscient,
A vivre sans lendemain
A vivre pleinement
Sans se soucier du destin.
Mais le livre tu l'as fermé
Et sauvagement détruit,
Sans aucune pitié
Ni pour moi ni pour lui.
J'essaie de recoller les morceaux,
De rassembler les phrases,
De créer de nouveaux mots,
Passant par diverse phases.
Mais je me suis faite une raison
Et j'ai compris par ton language,
En contemplant mon plafond,
Que tu as tourné la page.