La parapluie

Explications

Bonjour lecteurs et lectrices !

Je reconnais que cet OS est plutôt insatisfaisant en matière de Klance (pas de baiser, de maigres altercations, une fin un peu... courte ?) et c'est vrai que c'est une fiction qui a pu vous décevoir sur ce point.

Mais le ship n'était pas vraiment mon but initial. Si vous vous posez des questions à propos de l'histoire en elle même, je vous invite à me lire encore un peu.

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• Pourquoi ce titre: "La parapluie"

Simplement parce que c'est mon (enf**ré de) correcteur automatique qui avait écrit ça de sa propre initiative. Oui c'est très bête et méchant comme explication. Mais j'ai trouvé ça beau en fait. Beau, juste pour le mot. La parapluie, ça sonnait bien. Et beau, parce que c'était aussi un nouveau langage unique. Je m'explique:

Vous voyez la fin, lorsque Lance reconnaît la veste de Keith ? J'ai hésité à continuer. Keith aurait bredouillé le nom de Lance et lui aurait demandé :
" Tu l'as encore ? Le... La parapluie ?"

Et Lance aurait compris.

"la parapluie" c'est un mot qu'eux seuls pouvaient comprendre. C'est un langage à eux, un peu une langue étrangère qu'ils ont créé des années auparavant (je vous accorde que cette langue ne contient pas beaucoup de vocabulaire).

Réflexion faite, lorsque vous êtes avec des amis, en couple ou en famille, vous créez tous des repères de langages, des surnoms, des délires... Et vous ne communiquez jamais vraiment avec le même code de langue selon la personne en fait.

Bref, ce langage codé que ce mot créait, ça m'a plu.

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• La fin : décevante ?

Je vous ait dit que j'avais hésité à continuer. Mais j'ai aussi faillit couper plus court: j'aurai aimé que Keith abandonne vraiment le dernier parapluie qu'il suivait. Revivre la même scène que petit lorsque le parapluie s'éloigne de lui, et dire "au revoir" aussi sincèrement, ce n'est pas anodin et normalement, ça aurait du se finir comme ça : dans les larmes, comme quand il était petit.

Mais heureusement que Lance avait dit "on ne va pas se revoir avant longtemps" (ça m'a aussi offert une bonne excuse pour un happy end) Mais même avec ça, j'aurai pu lui faire baisser les bras. Et si j'avais été sadique, j'aurai même ajouté une petite scène coupée où on comprend que Lance sous son parapluie rouge, s'éloigne de Keith qui vient de s'arrêter. Cruelle auteure que j'aurais été...

Mais je voulais justifier ce happy end un peu bancal dans l'histoire même, alors j'ai ajouté ces deux dernières phrases que j'aime beaucoup :

“Il avait suffit d'une chance.

Parce que Lance avait bien dit qu'ils ne se reverraient pas avant longtemps, mais qu'ils se reverraient, ça il n'en avait jamais douté.”

La "chance" à laquelle je fais allusion ici, c'est la chance à laquelle Keith ne croyait plus lorsqu'il tentait de se convaincre que jamais le parapluie rouge de son enfance ne réapparaîtrait. J'ai trouvé ça chouette de dire qu'au final, oui il n'y avait eut qu'une seule chance : mais ça avait été suffisant pour qu'ils se retrouvent.

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• Les similitudes : passé et présent

Il y a beaucoup de parallèles entre passé et présent. Ce n'était pas trop fait exprès au départ, puis l'idée s'est imposée : que Keith oublie le visage de Lance.

Vous n'avez peut-être pas été sûr de lire du Klance durant la majeure partie de l'histoire, car le nom de Lance n'est jamais prononcé et il n'est lui-même pas décrit précisément. Il y a seulement 3 allusions précises à sa couleur de peau dans tout de texte ("mâte", "brun caféiné", "la main couleur café"). C'est tout.

Le fait que Keith oublie le visage de Lance, c'est venu quand j'ai écrit qu'il avait peur d'oublier le visage de son père. Oublier le visage du petit garçon, c'était sans retour : pas de photo pour s'en rappeler et en grandissant le visage change. Et puis Keith à croisé ce gosse seulement 10 minutes de sa vie, normal qu'il ne s'en souvienne pas bien. Pourtant quand il croisera son regard, il le reconnaîtra.

Pourquoi ? Aucune idée.

Mais revenons aux parallèles (je sais je suis en train de fuir, et alors ? C'est le seul petit truc où j'ai pas fait mon boulot d'auteure donc lâchez moi la grappe.)

Les parallèles donc. L'histoire est divisée en 2 partie : passé et présent. Globalement, elles se construisent de cette façon :

Mise en place de la situation, la disparition d'un être aimé, un court instant d'espoir, puis un départ déchirant, et enfin la reprise de la vie.

Je voudrai revenir sur "l'instant d'espoir". Par deux fois, Keith vit un instant où il croit à une situation impossible. Avec Lance devant la caserne de pompier :

"Ce moment dura longtemps. Ce n'était qu'un instant dans leur vie, qu'une seconde dans l'éternité, mais c'était important.

Keith, protégé par la grande veste et le parapluie rouge toujours tenu par le petit enfant, attendait son père.

Et seulement en cet instant, il s'était permis d'y croire un peu."

Et en suivant le parapluie rouge dans la rue :

" Il profitait une dernière fois, un dernier instant, de pouvoir suivre le parapluie en se permettant d'y croire un peu. Juste encore un peu."

Keith se "permet" seulement un tout petit instant de croire rien qu'un peu, que les personnes disparues sont toujours là. Mais même si c'est extrêmement court, et qu'il n'y croit qu'un peu, il y croit vraiment au fond.

Les deux fois où il fait ça, c'est pour se protéger :
La mort de son père a été pour lui très brutale, alors croire qu'il est toujours en vie un instant, ça a permis à Keith de prendre la nouvelle plus progressivement.
Pareil pour le parapluie rouge qui s'éloigne trop vite de lui : il le suit pour que la disparition ne soit pas trop rapide et blessante.

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• “Larme de pluie”

Je ne sais pas si vous avez noté cette expression.

"Revivre cette scène l'obligea à laisser couler une larme de pluie."

Ça peut paraître étrange, mais lorsque j'ai écrit ça, j'ai naturellement tapé cette "métaphore" du premier coup. Et après je me suis dit "what ?! Mais tu fais quoi là ?" et je l'ai effacée.

Mais en y réfléchissant, ce complément du nom signifiait joliment que la larme de Keith se mélangeait à la pluie sur son visage. Ou alors que la pluie, ce n'était en cet instant qu'une multitude de larmes que Keith aurait voulu laisser couler.

Donc je l'ai remise ^w^

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• Remerciements

Merci d'avoir lu ceci, je sais que sur Wattpad le blabla d'un auteur c'est super chiant, alors ça me touche que vous en soyez arrivés jusque là.

J'espère vous revoir très bientôt ^ ^ bisous tout le monde !