Chapitre 17: Le Conseil

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Pdv Antoni

Ça y est, il l'a fait. Il a dit à tout le monde pour les meurtres de Floris. D'après ce que j'ai entendu, Flo va être "puni". Lui et moi, et tout ceux qui veulent nous suivre, on a eu une bonne idée. Je vais pas vous le dire car sinon, je vous dirais ce qu'il va sûrement se passer. Je sais pas ce qu'il va se passer. Est-ce que Flo va rester le dirigeant ou est ce qu'il va être virer de son poste, ou même de cet endroit. Peut être qu'il va être exécuté ou torturé. Peut être qu'il va juste devoir travailler un peu plus. Ou même qu'il va être enfermé. Le truc, il y a pas de cellules.

Enfin bref, en ce moment même, le conseil est en train de réfléchir à sa sentence.

Pdv Thomas

Le conseil... Enfin... Depuis le temps que je l'attendais... Bon, on va pas trop s'emballer, si ça se trouve, il aura rien. Comme à chaque début de réunion, celui qui l'a organisé doit prendre la parole en premier et ce mec, c'est moi.

-Bonjour à toutes et à tous, aujourd'hui, nous nous retrouvons ici même pour parler des actes et de leurs conséquences comises par notre dirigeant, Floris. Il y a quelques jours, cet homme a empoisonné Clément Lenoble, le premier dirigeant de Lato. De plus, hier, cette même personne à comis l'irréparable sur une personne du nom de Mathilda. Nous avons dit hier soir qu'il allais sûrement devoir se présenter ici même dans quelques heures, une fois sa peine décidée. Cordialement.

Après ce dernier mot, tout les membres du conseil proposais leurs idées allant de la peine de mort jusqu'à la liberté en passant par le travail forcé. Lorsque nous avons pris notre décision, nous sortions tous de la salle pour y faire entrer cet enfoiré de dirigeant.

Floris entre dans la salle et s'assied sur une chaise. Étrangement, il a un grand sourire. Ça se voit qu'il ne sait pas ce qui l'attends.

Une fois que tout le monde est prêt, je commence à prendre la parole.

-Aujourd'hui, nous avons décidé du sort de Floris Montes. Le jury a donc voté pour prendre cette décision. Rien n'a été choisi au hazard. Nous avons essayé de réunir les idées de tous les monde, y compris celles des gens qui sont pour l'accusé. Après un long moment de réflexion, la décision finale qui a été prise est celle de la peine de mort. Celle ci sera réalisé demain soir, lorsque les enfants seront couchés. Avant de devoir se faire exécuter, Floris aura le droit d'être libre et de marcher à travers la ville. Monsieur l'accusé, avez vous quelque chose à dire pour votre défense.

Il regardais le sol et quand il a relevé la tête, il avait le regard rempli de rage. Les seuls mots qu'il a dit sont:

-Bonne nuit Thomas...

A partir de ce moment là, je commençais à flipper. Une fois la réunion terminée, je suis rentré chez moi et aller dans mon lit, seul, sans Mathilda a mes côtés. Je ferme les yeux et j'attends ...

Pdv Antoni

Après la réunion, Flo et moi on a parlé. Il m'a exactement dit quoi faire et je compte suivre son plan à la lettre.

Ah oui et au fait, je suis devant chez mon père. Il est 3h00 du matin. Je fait le tour de la maison... Yes. Une fenêtre ouverte. J'entre à l'intérieur. Je suis dans la cuisine. J'ouvre un tiroir et je cherche les couteaux. Merde... Il les a changé de place. La seule chose que je trouve, c'est un couteau à pain. Ça fera l'affaire. Je le prends et m'avance vers le couloir. A chaque pas que je fais j'ai peur et je culpabilise. J'ai enterré ma mère il y a pas et aujourd'hui, je vais faire une connerie encore plus grosse. J'ai l'impression de voir maman partout. Je suis devant la porte de la chambre de mes parents, enfin, de mon pere ... Il est en train de dormir. Je le sais parce qu'il ronfle. Je m'approche et me prépare à commettre mon acte. J'ai le couteau au niveau de sa gorge. Je ne sais pas pourquoi mais une arme coule sur ma joue. Je retire le couteau, le pose sur le lit et je me met à genoux sur le sol. Je pleure. Après tout, c'est mon père. San lui je n'existerai pas. Mais j'ai une idée en tête. Je me relève, essuie mes larmes et me frappe un bon coup pour reprendre mes esprits. Je prends le couteau à pain. Je m'approche de mon père. Je remet mon couteau contre sa jugulaire. Et d'un coup... Flo entre dans la pièce et je lui tranche la gorge. C'était ça mon idée. Changer de camps. Retourner du côté de ma famille, de ma seule famille. Résultat des courses, Floris à crié assez fort pour réveiller mon père. Il voit la blessure de Flo et s'apprête à me demander ce qu'il s'était passé mais il a vu le couteau que je venais de laisser tomber.

Mon père se relève et me prends dans ses bras. C'est vrai que ça fait bizarre vu que je m'apprêtais à le tuer mais tant qu'il ne le sais pas, tout se passera bien. Mon père me lâche et me dit:

-Demain je t'offrirais quelque chose qui n'a pas de prix.

Une Mort Vivante [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant