Chapitre 18: Le Nouveau

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Pdv Thomas

Aujourd'hui, comme promis, je vais faire une surprise à mon fils... Mais quoi ?! J'y ai même pas réfléchi ! Bon, je me donne une heure pour y réfléchir. Ok, j'ai une idée. Je vais regarder autour de moi et essayer de trouver une idée grâce à ce que je vois. Un pot de fleur ? Non. Une moto ? Pourquoi pas. Un mur ? Non. Si je sais !

Il ne voudrais pas avoir un mur mais plutôt passer de l'autre côté du mur. Mais comment faire ? Bon, on y réfléchira plus tard. Pour le moment, je vais juste aller chercher Antoni.

-Fiston, viens chercher ton cadeau !

-OK... Mais, il y a rien...

Je lui montre le mur.

-Non mais de l'autre côté, il y a plein de choses. On s'en va.

-Sérieusement !?

Il est super content et ça se voit. Il saute de partout et a un sourire qui monte jusqu'aux oreilles. On s'approche des gardes.

-Bonjour messieurs, on voudrais quitter la ville.

-Désolé monsieur mais à ne sera pas possible.

-Mais pourquoi ?

-Avec les histoires créées par Floris, on a peur de faire partir les gens. On sais jamais, ils peuvent toujours monter une armée contre nous, surtout que au niveau défense, on est pas encore au top.

-Écoutez, c'est mon fils qui a tué cet enfoiré alors croyez moi, si quelqu'un tente de monter quelque chose, on s'en chargera rien que pour vous remercier de nous avoir accueillis.

-Oui monsieur on vous crois mais on ne sais jamais.

-Attendais, est-ce que vous savez qui je suis ? Je suis Thomas. Celui dont la femme à été tuée par le dirigeant, celui dont le fils s'est fait bourrer le crâne pour finir par me tuer. Jamais on vous trahira. On restera dans le coin pour vous protéger de l'extérieur.

-Ça a l'air intéressant... Il faut qu'on en parle à la dirigeante.

-La dirigeante ? Mais c'est qui au juste ?

-C'est moi.

La voix vient de derrière moi. La voix m'est très familière. Je me retourne et je vois une amie. C'est Lana, l'ex de Floris

-Pourquoi vous voulez partir ?

-Cet endroit me rappelle trop de mauvais souvenirs.

-Parce que tu pense que tu es tout seul ?

-Non, on sais que toi aussi tu as énormément souffert.

-Si vous partez, je viens avec vous. On organisera des élections pour élire un nouveau dirigeant.

-Si tu veux.

-OUVREZ LA GRILLE !

La grille s'ouvre. On commence à sortir. A ce moment là, on a tous une larme qui coule le long de nos joues. On sort tous une arme. Lana prend un couteau de combat, moi, je prends un marteau et Antoni prends le couteau à pain avec lequel il a égorgé l'ancien chef de Lato. On avance pendant quelques heures. On est maintenant à des dizaines de kilomètres de notre ancien chez - nous.

La nuit est en train de tomber. Il est à peu près 19h30. Il faut vite que l'on se trouve un abri sûr. On se met à courir vers le nord. A quelques mètres, on peut voir une vieille usine abandonnée. On y va en sprint.

Une fois arrivé là-bas on nettoie les quelques mort qui étaient à l'intérieur et on monte sur le toit pour être certain qu'aucun zombie ne nous rejoigne pendant qu'on dort.

Une fois réveille par la pluie vers 7h du matin, on reprends la route vers le nord. On se retrouve à Mairma. On passe devant l'hôpital, et aussi devant notre ancienne maison. On a réussi à rejoindre le camping car vers midi. On est donc rentré à l'intérieur et on a utilisé la nourriture de Paul, mon ancien compagnon de voyage, mon "ami apocalyptique". Je tente de démarrer le camping car mais ça marche pas. Il a sûrement plus d'essence. Une fois qu'on a assez mangé, on retourne sur la route.
Après environ trente minutes de marche, on arrive enfin au supermarché. C'est bizarre, il est barricadé avec des voitures. Dans le lot, je vois la mienne, celle qui n'avait plus d'essence. On toque... Pas de réponse. Je vais à la porte de derrière. J'ai toujours les clés dans ma poche. J'ouvre la porte. On entre doucement. Cette fois, on a sortis nos armes à feu, prêtes à tirer. On entend des bruits métalliques vers les surgelés. On approche lentement et discrètement. Il y a un mec. Il a l'air un peu dingue mais il est pas armé.

On pointe nos flingues vers lui et on s'avance en courant. Il a l'air assez vieux, je dirait une cinquantaine d'années. Il est chauve. On dirait qu'il fait une expérience ou un truc du genre. Il a des lunettes de soleil et un manteau en cuir vert. A côté de lui, il y a une pancarte. Il y a écrit quelques chose. Je plissé les yeux pour lire...

"Le remède existe et il est sous vos yeux."

Une Mort Vivante [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant