Maléfice

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PDV Océane :

J'ai l'impression de me noyer, je crains que mes poumons ne soient entrain de se remplir d'eau, car ils me brûlent, me donnant envie de les arracher de mon corps, pour faire disparaitre cette douleur.
Pourtant, je sais que je vais bien, et que ce n'est pas aujourd'hui que ma petite tête de fillette de six ans blonde aux yeux bleus va mourir.
Il y a-t-il une personne dans la même souffrance que moi?

La douleur n'est que fictive, puisque je peux respirer sous l'eau. Malheureusement, même fictive, elle est violente, et me fait me tordre dans tous les sens, une grimace de souffrance collée sur le visage.

C'est le prix à payer pour la magie...

PDV Félix :

Je suis à l'intérieur quand ma maison prendre feu. Il est instantané, et, déjà, mon foyer prends feu.
Le feu s'attaque à mes cheveux noirs, tandis que je tente de calmer ma douleur, mes yeux rouges sang fermés.
J'ai l'impression de brûler, comme si mon corps entier ne devenait qu'un tas de cendres. Peut-être parceque c'est le cas, me direz vous, mais non. Je suis toujours vivant et en bonne santé. Les flammes me dévorent, mais ne me brûlent pas.
Je rêve de rencontrer quelqu'un comme moi.

Comme je l'ai dis, ce n'est qu'une impression. La douleur est fictive et me donne envie de mourir.

C'est le prix à payer pour la magie...

PDV Violette :

Je cours à travers la forêt, voulant en sortir le plus vite possible.
Tous ces arbres me regardant de haut me donnent le tournis, tous ces insectes m'attaquant sans raison m'énervent, et tous ces animaux faisant du bruit sans jamais se montrer, tels des fantômes, me font une peur bleue.
Mais j'ai beau courir sans relâche depuis des jours, je ne trouve pas la sortie. Cela fais trop longtemps que je n'ai pas vu le soleil, les arbres le cachant. J'arrive donc à peine à discerner le jour de la nuit.

Je cours, certes pour trouver la sortie, mais aussi pour atténuer la douleur, fictive, comme celles de mes camarades. Je pense à eux, qui doivent se sentir seuls, se demandant si ils sont seuls.
J'ai l'impression qu'un gigantesque arbres pousse en moi, me déchirant les organes pour continuer son ascension.
Comme si, d'heures en heures, de jours en jours, et d'années en années, je devenais plus lourde, ne pouvant presque plus courir. Je ne peux plus manger, l'arbre ne le supporte pas. D'ailleurs, cela m'étonne que je sois encore vivante, vu le temps passé sans manger.

C'est le prix à payer pour la magie...

PDV Angelo :

Je m'élance dans les airs, attendant la douleur, et espérant qu'elle soit moins forte, car, la dernière fois, je me suis évanoui, tombant lourdement sur le sol.
Effectivement, la douleur vint, mais pas comme je l'espérait. En effet, elle ne fait qu'augmenter. Elle ne disparaîtra donc jamais ?
C'est comme si les vents me détestent, et veulent ne tuer.
Mais cela n'est que fiction.

C'est le prix à payer pour la magie...

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