La punition de la meute

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Je m'éloigne d'Amos qui ne me retient pas.

Arriver au niveau de ma salle de classe, il ne reste qu'une seule heure de cours. J'entre sans prendre la peine de me signaler. Le professeur ne m'en fait pas la remarque et me demande directement d'aller m'asseoir. Sur ce court chemin, qui m'amenait de la porte à ma chaise, j'aurais certainement pu mourir dix fois, sous les regards meurtriers des membres de la meute. Resheran se retenait de ne pas m'insulter devant tout le monde, ce pauvre petit alfa n'a toujours rien compris. Il n'a aucune emprise sur ma personne et ça le rend fou, ah la situation me ferait presque jubiler si ce n'était pas lui qui m'amenait le plus de problèmes.

La sonnerie retenti, mon estomac ce sera d'appréhension, je savais ce qui allait m'attendre... À peine entre sur le territoire tout se passa comme prévu. Trois loups m'ont encerclé, attrapé, puis traîner de force dans une prison de métal. À l'intérieur j'entendais la voit de l'alfa (le père de Resheran) m'hurler dessus et me reprocher de ne pas savoir rester à ma place... Puis tout devins noirs, mon cœur ce mis à dangereusement accélérer, puis plus rien, le démon avait pris le contrôle.... Il disjonctait, hurlait, fonçait sur les murs, tentait de les faire céder! Mais rien ne bougeait, elle avait été conçus pour ça, pour lui, pour moi.

Il ne supportait pas le noir, je n'ai jamais su pourquoi, mais il détestait ça, il devenait fou. J'étais obligé de garder une veilleuse pour dormir.

Je suis resté enfermé jusqu'à qu'il n'ait plus d'énergie et qu'il me laisse reprendre le contrôle. L'obscurité de la pièce m'empêchait de me repérer dans le temps, j'avais des ecchymoses et des griffures sur tout le corps, je ne sentais plus mes jambes. Lorsqu'ils ouvrirent la porte, je mis un long moment à m'habituer à la lumière vive du soleil. Notre alfa se tenait debout devant la porte impassible, il m'ordonna de me lever et de sortir. C'est avec beaucoup de peine que je réussis à me relever, arriver dehors on m'annonça que cela faisait une semaine que j'étais enfermé et que j'avais battu un nouveau record. Bande de sadique ignorant...

On ne me laissa pas me soigner, ni même manger, la seule chose que j'ai pu faire c'est prendre une douche à l'eau froide. Vous trouvez cela exagérait et bien eux trouvent cela particulièrement marrant.

C'est donc dans cet état lamentable, que je suis retourné en cours, je ne le voulais pas mais j'y ai été obligé. Je me dirigeais donc comme un automate dans l'enceinte du lycée. Personne ne m'approcha, ils m'évitaient tous comme la peste et il y avait de quoi ! Je suis d'une humeur de chien (sans mauvais jeu de mots) et j'ai horriblement envie de manger et de dormir, ce qui n'arrivera pas avant le soir venue, et encore si cette journée se passe sans accroche.

Mais tout à coup une main m'agrippa l'avant-bras, et je fus traîner de force (ce qui n'était pas très difficile) jusqu'au toit.

" Tu sais que ça fait une semaine que j'essaye de te contacter ? Tu ne réponds pas au téléphone, ni au message et tu ne te pointe même pas en cours ! Je peux savoir ce qu'il t'arrive ?

_ Pour commencer baisse d'un ton, je suis fatigué et je n'ai pas envie de t'entendre hurler... Ensuite, je dois aller en cours et faire en sorte que l'on ne me vois pas avec toi, donc s'il te plaît ne m'approche pas de la journée...

_ Les plaies que tu as sur toi, qui te les as infligé ?

_ Moi-même... J'ai passé une semaine compliquer...

_ Tu ne veux pas me raconter ?

_ TE RACONTER QUOI AMOS ? Que j'ai été enfermer durant plus d'une semaine dans une cage sans voir le jour ??? Que je n'ai rien mangé depuis aussi longtemps ??? Que je n'ai pas dormis ??? Que depuis des années je paye les heureux d'une créature qui vit en moi et que je ne peux pas contrôler ??? Qu'est-ce que tu veux que je te raconte ? hein ?!"

Je venais de littéralement exploser, pourquoi devant lui ? Pourquoi maintenant ? Je n'en ai aucune idée et franchement peu m'importe... Je n'en pouvais plus. Des larmes coulaient le long de mes joues, Amos me regardait paniquer. Il essuya lentement les gouttes de sel sur mon visage. Puis ce mis à me fixer, ces yeux n'exprimaient pas la pitié, juste de l'inquiétude, ce qui eut le don de me déstabiliser complètement. Personne ne me regardait jamais comme ça.

"Je suis désoler Devil...

_ À partir de maintenant, fiche-moi la paix"

J'avais lancé ces mots comme une lame tranchante, avant de m'éloigner.

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Chapitre un tout petit peu plus long que les autres ^^

J'espère qu'il vous plaira :D N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !!!

(Désolé pour les fautes s'il en reste xD)

Gros poutou et zoubi à vous <3

Je t'aime et je t'aimerais !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant