Is It Love ? Daryl ~ Criminelle

~ one ~

New York
1h00

Je cours dans les ruelles des petits quartiers de New York. J'entends les pas des membres du gang Ortega derrière moi. Une balle siffle juste à côté de mon oreille droite. J'essaie de courir encore plus vite et me faufile entre deux voitures avant d'arriver dans un cul de sac. Et merde putain ! Je fais volte-face et mes opposants arrivent, me bloquant toutes issues. Je souffle un coup et commence à légèrement regretter ce que je viens de faire : abattre deux des hommes d'Ortega. Mais j'ai une excuse, ils m'avaient agressé ces chiens, ils ont tenté de me prendre le sac de liasses que je venais de voler. Ça va faire la troisième fois que j'ai des problèmes avec ce gang et ça commence à me taper sur le système. Bref, revenons au problème, cinq hommes sont en face de moi, plutôt baraqués, et surtout, lourdement armés : Beretta, mitraillettes, il y a de tout.

- Qui es-tu ?! s'exclame l'homme semblant commandé le groupe.

Je ne prend pas la peine de répondre et dégaine rapidement mon tokarev afin de lui tirer une balle dans la jambe. L'homme s'écroule en hurlant, les autres dégainent à leur tour mais je contourne le groupe avant de tirer dans la tête de l'un, planter mon poignard entre les omoplates d'un second, tordre le cou du troisième et tirer à nouveau dans le crâne du quatrième.

Je me tourne vers le dernier survivant, enlève ma capuche et dis d'un ton calme :

- Je suis Soraya. Tu diras à ton patron qu'il a intérêt à calmer ses hommes rapidement.
- Tu...tu me tues pas ?
- À quoi ça me servirait ? Si je t'abats tu pourras pas faire passer le message.
- C'est bien vrai mais alors tu existes réellement, lâche l'homme.
- Comment ça ?
- Beaucoup dises que tu es simplement une légende, que tu n'existes pas.

Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres.

- Eh bien tu leur passeras le bonjour de ma part.

Sur ce, je fais demi-tour et m'en vais.

PDF Daryl
New York
1h45

Je suis dans mon bureau. Je traite quelques contrats quand Paolo entre dans mon bureau :

- Patron, on a un plus ou moins gros problème.
- Développe.
- Lukas était parti avec quatre hommes qui vous l'aviez demandé mais il est revenu seul, avec une balle dans la jambe.
- Emmène-le moi.
- Tout de suite.

Il s'éclipse tandis que je grince des dents. Que s'est-il encore passé. La semaine dernière, deux de mes groupes que j'avais envoyé ont été décimé. Se pourrait-il que cela soit un gang ennemi ? Non, impossible, je suis bien trop craint. Une seule personne ? Ça serait très étonnant qu'il s'en sorte sans séquelles. Mais que se passe-t-il alors. Je m'enfonce dans mon siège en cuir, songeur. Quelques minutes plus tard, Paolo entre dans la pièce accompagné de Lukas, ce dernier boite et s'affale sur la chaise en face de moi.

- Que s'est-il passé ?
- On revenait vers les vans après la transaction, Dan et Ben ont vu une ombre, ils ont décidé de la poursuivre vite fait, pensant que c'était sûrement un ennemi. Sauf que seulement dix secondes après, on a entendu des coups de feu et on s'est de suite précipité d'où ils provenaient. On a découvert Ben et Dan morts, tués d'une balle en pleine tête. On a à nouveau vu l'ombre et cette fois-ci, on la suivi tous ensemble. On l'a bloqué dans un cul de sac puis ça à vraiment dégénéré : l'ombre a abattu tout mes gars. Ensuite, elle a retiré sa capuche et j'ai vu une jeune femme d'une beauté à coupé le souffle, des formes là...
- Abrège ! m'impatienté-je.
- Oui, oui, je disais une magnifique femme, elle m'a dit de vous dire de "calmer vos hommes". Puis elle m'a donné son nom : Soraya.

Mon souffle se coupe. Elle existe donc !

- Mmh, c'est intéressant. Une femme a été capable de tuer autant d'hommes pourtant bien armé en seulement une minute. Je dirais même très intéressant.