~ four ~

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Je dégaine un premier poignard que je plante dans la gorge d'un des hommes, en tout ils sont dix. Il en reste neuf. Les autres commencent à tirer, je cours et sors mon tokarev puis abats deux hommes en leur tirant dans la tête. Plus que sept. Une balle m'effleure mais je l'ignore et continue mon massacre, je brise d'un coup là nuque de l'un pendant que je tranche la jugulaire de l'autre. Plus que cinq. Une seconde balle passe près de mon visage, entaillant légèrement ma peau. Je m'empare d'une des armes sur le sol près d'un cadavre et tire sur trois gars. Encore deux. L'un d'eux me chope et essaie de m'étrangler, j e me tortille dans tout les sens lui donnant un énorme soupir de coude dans la mâchoire qui est sûrement cassée maintenant. Je fais volte-face et lui envoie mon poing dans le nez, un craquement se fait entendre. Soudain, le dernier survivant apparaît devant moi et se précipite pour me renverser. Je tombe sur le sol en un bruit sourd, l'homme sort en couteau et essaie de me trancher la gorge j'évite de peu son coup qui m'entaille tout de même légèrement le cou. Du sang sort à flot de ma blessure. Putain, je tente de me dégager, en vain, quand un coup de feu retentit. Le militaire sur moi tombe sur le côté, mort. Je reprend mon souffle et presse mon entaille qui continue de saigner. Je vois Hardin arrivé vers moi avec une bande, il la passe autour de mon cou, stoppant presque instantanément l'hémorragie. Je me relève et lui indique le camion avec le conducteur qui était resté l'intérieur, mon coéquipier ne regarde même pas et tire avant de se diriger vers l'arrière de la cargaison avec deux sacs.

New York
21h40

Nous sommes dans la voiture en direction de la villa Ortega. Je n'ai pas échangé avec Hardin depuis le début de la mission. On arrive enfin et je sors de la voiture précipitamment avant de m'écroulée sur le sol, cette blessure au cou est sacrément vilaine. Je veux me relever mais n'y arrive pas, je reste donc assise sur le sol. Je vois Daryl arriver au loin. Hardin s'est occupé de sortir les deux sacs pleins d'armes en tout genre. Le patron arrive alors à ma hauteur et lâche d'une voix lasse :

- Qu'est-ce tu branles par terre ?
- Rien du tout.

Son regard descend sur mon cou ou plus précisément sur ma blessure. Ses yeux s'agrandissent mais il se reprend rapidement.

- Hardin ! Va montrer sa chambre à Reyes, et laisse la à l'intérieur. J'vais régler deux trois trucs.

Soudain, ma vue se trouble et je tombe lourdement sur le côté, perdant connaissance.

23h30

J'ouvre lentement les paupières. Je suis dans un grand lit aux draps de soie blancs. Je m'assois et observe la chambre dans laquelle je me trouve, le lit sur lequel je suis est adossé au mur, à ma droite se trouve une porte menant à une salle de bain, à ma gauche il y a une grand baie vitrée menant à un balcon qui donne sur la piscine. J'allais me lever quand Daryl entre dans la chambre et vient s'asseoir sur le bord du lit. Il m'observe un court instant avant de commencer à parler :

- Ça va mieux ?
- Ouais on va dire ça.
- J'ai vu toute la mission, et je suis bien obligé d'admettre que tes réellement douée, j'avoue que je pensais pas que t'allais t'en sortir vivante, seule contre dix hommes. Mais tu t'es bien débrouillée.

Une minute, il pensait que j'allais crever ?! Il m'a envoyé là-bas en sachant que j'allais mourir ?! C'est une blague.

- T'es en train d'me dire que tu croyais que j'allais crever ?!
- Ouais en quelque sorte.
- T'es qu'un abruti Ortega !
- Ferme-la Reyes. Au moins t'as fait tes preuves, tu peux restée dans mon cartel.
- Tss.

Il lève les yeux au ciel avant de s'approcher de moi. Je me tends et sa main vient effleurer mon cou. Je frissonne légèrement et Daryl le remarque, il me fait un grand sourire puis se lève.

- T'habites ici désormais, c'est y'a chambre. Mes gars ont déjà pris tes affaires de ton appart et les ont rangés dans les meubles.

Je soupire bruyamment. Et me lève à mon tour quand je remarque quelque chose, je suis en sous-vêtements ! Je cris presque de surprise et hurle ensuite contre Daryl :

- ORTEGA ! Qu'est-ce que je fou en soutif ?!
- Mon médecin voulait que tu sois comme ça pour pouvoir soigner ta plaie.
- C'est qui qui m'a déshabillé ?
- Moi.

Je beugue là. Il rit puis sort de ma chambre. Je souffle et décide de prendre une douche. Je me dirige a pas lents vers la salle de bain et reste subjuguée devant ce que je vois : à droite se trouve une baignoire où je risque de m'y prélasser des heures quand j'aurais le temps, devant moi il y a une belle douche à l'italienne, et sur ma gauche se trouve un grand lavabo surmonté d'un miroir, le tout dans les tons rouge, noir et blanc. Je ferme la porte coulissante derrière moi et m'avance sur le carrelage froid si différent du parquet de la chambre. Je retire les derniers tissus qui recouvrent mon corps et les balance dans ce qui m'apparaît comme une corbeille de linge sale. J'allume l'eau et me faufile sous l'onde, je profite de cet instant de repos car il y en aura très peu je pense. Je prends mon gel douche au monoï et me frotte tout le corps, m'attardant légèrement sur mon intimité. Je m'empare ensuite de mon shampoing et le passe sur mes cheveux que je frotte lentement. Je me rince et sors de la douche, j'enroule une serviette autour de mes cheveux et enfile le peignoir blanc qui était accroché au mur. Je repars dans la chambre et cherche quelque chose à me mettre, je prends un legging gris ainsi qu'un large pull à capuche noir. Je mets mon soutif en dentelle rouge mais alors que j'enfilais mon tanga de même couleur, la porte s'ouvre à nouveau sur Daryl. Je reste sans bougée, tandis que le regard du patron descend sur mon corps, restant un peu plus sur mon fessier, nu. Je me hâte de remonter mon bas et me tourne vers le perturbateur.

- Ça t'arrive de toquer aux portes, soufflai-je exaspérée.
- Parfois mais je risque s zone plus le faire quand il s'agit de celle de ta chambre...

Il marche jusqu'à moi, et m'attrape par les hanches tout en collant son bassin au mien. Mon cœur rate un battement et ma respiration s'accélère. Je pose mes mains sur son torse et tente de le repousser comme plus tôt dans la journée, mais sans succès, il ne bouge pas d'un millimètre. Je plonge mon regard dans ses prunelles noisettes et murmure :

- Que fais-tu, Ortega ?

Il ne répond pas et plonge sa tête dans mon cou, en embrassant chaque parcelle de peau qui s'offre à lui, je frémis et un petit gémissement s'échappe de mes lèvres lorsqu'il mordille ma chair.
Mon esprit part ailleurs mais je ne peux m'empêcher de me demander : qu'est-ce que je fais ? Ce n'est que le premier jour et je vais coucher avec le grand patron ? Après qui a parler de coucher avec, je vais m'amuser, après tout, il a à moitié voulu me tuer aujourd'hui et ma vengeance sera terrible.
Je saute et entoure son bassin de mes jambes, appuyant mon intimité contre sa virilité. Je passe mes mains dans ses cheveux et gémis dans son oreille, je mordille le lobe de cette dernière puis embrasse le cou de Daryl. Ses mains sont à présent sous mes fesses et les pressent sans vergogne. Ortega me lâche sur le lit et passe au-dessus de moi, j'inverse les positions et parcours ses abdos de mes doigts à travers sa chemise. J'enlève un à un les boutons de cette dernière et la lui retire complètement je me penche sur son torse et embrasse ses pectoraux. Des râles rauques s'échappent de la bouche de mon partenaire. Je lèche les lignes de ses abdos et descends à la limite de son pantalon. Je défais sa ceinture et retire son bas, le laissant en boxer Calvin Klein. Daryl se redresse d'un coup et vient peloter ma généreuse poitrine à travers mon soutien-gorge, ses baisers descendant le long de ma mâchoire jusqu'à ma clavicule. Je le plaque contre le lit et attrape sa chemise, je lui noue les poignets et l'accroche au lit, je le vois sourire.

- Dominante en plus, ronronne-t-il.

Je souris à mon tour puis lui retire son boxer laissant place à son imposante virilité. Ce gars est un dieu. Il a un putain de corps de rêve. J'approche mes lèvres de sa queue mais m'arrête au dernier moment. J'enlève mon soutif et mon tanga, me retrouvant totalement nue sur cet apollon. Je le vois souffler et essayer de garder une respiration normale. J'approche à nouveau ma tête de son entrejambe et donne un coup de langue dessus avant de me lever, de ramasser mon peignoir, le renfiler puis partir dans la salle de bain avec un clin d'œil. J'entends ensuite le hurlement de Daryl :

- REYES ! J'TE JURE QUE TU VAS LE REGRETTER !

Is It Love ? Daryl ~ CriminelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant