✔️ Chapitre 17 :

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On continue de faire les magasins, mais avec moins de bonne humeur que tout à l'heure. J'ai pas l'impression d'être suivie, donc c'est déjà un bon point. Sting lui, n'arrête pas de scruter partout.

Je regarde autour de moi, puis le revois. Son regard perçant, ses cheveux violets, comment l'oublier ? Je le vois partir entre 2 magasins, et décide de le suivre. Je pars en courant, et laisse mes amis plus loin.

Fingers rentre dans un petit bar, je reste simplement à l'entrée, en essayant d'écouter une conversation qui pourrait m'intéresser. Mais rien, tout ce dont les gens parlent ici c'est d'alcool, d'argent, et de drogue.

Je soupire, puis repars. Une énorme main vient soudainement se plaquer sur ma bouche, et m'entraîne un peu plus loin.

??? : Comme ça tu m'as suivis ?/ Demande une voix degueulasse derrière moi /

C'est lui... rien qu'en entendant sa voix, je tremble. Mes jambes lâchent, et je tombe par terre. Il me relève puis me regarde avec envie.

J'essaie de m'échapper, mais rien y fait. Il pose ses lèvres sur les miennes, mais cette fois j'arrive à le repousser. Il commence à s'énerver, et me rembrasse.

Putain pourquoi je l'ai suivis...

Je lui donne alors un coup de pied là où ça fait mal, parce que c'est le seul endroit que je sais viser, puis pars en courant. Je cherche mes amis du regard, et les trouve, alors je cours vers eux.

Dans mon élan, une main m'attrape, et je me trouve coller contre un torse.

Fingers : Tu t'échapperas pas comme ça ma belle. / Ricane t'il /

J'hurle un « Sting ! », puis il me donne un coup dans le ventre. Heureusement mon ami a entendu et il a direct rappliqué.

Il y a beaucoup de passants, donc Fingers décide de me lâcher et partir. Le blond arrive vers moi, et me gifle.

Sting : POURQUOI T'ES PARTIE COMME ÇA ? T'IMAGINES SI IL T'AVAIT VIOLÉ ? JE M'EN SERAIS TELLEMENT VOULU ! / Hurle t'il les poings serrés /

Je ne dis rien... j'ai juste voulu voir ce qu'il faisait, de la simple curiosité. Je baisse la tête, puis pars vers la voiture en les ignorant tous.

Si seulement ils savaient, si seulement ils savaient que ce gars me dégoûte, qu'il m'a embrassé. J'ai l'impression qu'il m'a violé sans l'avoir fait. Ils ne savent pas comment ça me trotte dans la tête. J'ai envie d'en savoir toujours plus sur cet homme, j'veux le tuer...

Des larmes commencent à couler, alors je m'assoie près de la voiture.

Les autres arrivent, après 10 bonnes minutes. On monte dans la voiture, et ils parlent tous. Comme si rien ne s'était passé... je peux pas accepter ça. Ça sert à rien de souffrir en silence.

On arrive, je descends puis vais directement dans ma chambre. Je prend même pas la peine de prendre mes sacs, Minerva le fera.

Je m'allonge sur mon lit, puis mets des écouteurs avec de la musique à fond. C'est triste, mais ça me fais tellement de bien de l'écouter.

J'entends tout de même quelqu'un entrer dans ma chambre, Sting...

Sting : Natsu t'attend. / Lâche t'il /

Il repart, me laissant seule.

Je me lève et me dirige vers le bureau de Natsu, je suppose qu'il est là bas. Je toque, et il me dit d'entrer. Je ne prends même pas la peine de le regarder, ou pas la peine de sourire.

Natsu : Bon sang qu'est-ce qui t'as pris ? / S'énerve le rose /

Je réponds pas, ne sachant pas quoi dire. Il ne me croirait pas de toute façon si je lui dis « je voulais m'informer ». Ça paraît crédible peut être ?

Natsu : PUTAIN RÉPOND MOI LUCY !

Il frappe du poing sur son bureau, j'ai l'impression qu'il va le casser...

Je ne réponds toujours pas, et ça n'a pas l'air de lui plaire. Il s'approche de moi, et me gifle. Complot ?

Natsu : Qu'est-ce qu'il t'es passé par la tête putain ?! / Hurle t'il une nouvelle fois /

Je réponds pas, et sors de son bureau pour aller dans ma chambre.

Natsu : LUCY REVIENS !

Je m'enferme, puis me remets à pleurer. Ils me comprennent pas, ils pensent au danger, mais pas à moi. J'ai besoins de savoir, imaginez qu'il soit allé violer une jeune fille. J'aurais pu la secourir.

J'enfonce ma tête dans mon oreiller et crie de toute mes forces.

La porte de ma chambre s'ouvre de nouveau, et laisse le visage tout moche de Gadjeel apparaître. Il me sourit bizarrement, puis vient s'asseoir à mes côtés.

Gadjeel : J'suis désolé Lulu... / Il me prend dans ses bras et me fait un câlin si énorme que j'étouffe / J'suis désolé pour les gars, et aussi pour Fingers.

Moi : T'en fais pas... / Le rassurais-je /

Gadjeel : Je t'ai acheté ça.

Il sort d'un sac en plastique deux tasers.

Gadjeel : Tu pourras te défendre comme ça. / Rit-il légèrement /

Moi : J'ai pas envie de rigoler.

Il paraît surpris, puis me donne les 2 objets.

Gadjeel : Tu pourras en donner un à Minerva, au cas où. / Dit-il /

J'hoche la tête, puis il repart.

Je remets ma musique, puis m'allonge. J'entends gratter près de ma fenêtre.

Moi : Putain...

Y a toujours des gens pour déranger, c'est dingue ça. J'ouvre ma fenêtre, et remarque un petit chat bleu.

Moi : T'es bleu ? Oh my dog !

Ou plutôt, oh my cat, ahah...

Je le prends dans mes bras, puis le caresse tendrement. Il se met à ronronner sur moi. Trop chouuu...

Il n'a pas de collier, ni de tatouage...

Je vais le garder alors ! C'est sur un coup de tête, certes, mais bon, il me redonne le sourire ce petit chat.

Je le lâche, puis il saute directement sur mon lit.

Moi : Fais comme chez toi surtout ! / Dis-je en souriant /

Je devrais lui donner un nom...

HAPPY !

Ça sera parfait ! J'étais malheureuse, puis maintenant qu'il est avec moi, j'ai le sourire !

Moi : C'est décidé, tu vas t'appeler Happy. / Lui dis-je en souriant /

Il miaule, puis se couche près de moi.

Moi : Mouais t'as pas l'air de comprendre, mais bon.

Je me couche aussi, pose Jean sur ma table de chevet et éteins la lumière.

Pour une fois, j'vais pas manger, c'est un exploit pour moi. Je vais rester avec happy, je suis mieux avec lui...

SYNDROME DE STOCKHOLM [ NALU ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant