SYNDROME DE STOCKHOLM [ NALU ]

✔️ Chapitre 22 :

Vendredi
11h22

Natsu a accepté que j'aille acheter du pain, mais toute seule. J'ai réussi à le convaincre et je dois avouer que ça a été vraiment difficile.

Bon j'avoue, c'est pas incroyable comme sortie, mais c'est mieux que rien.

Boulangère : Bonjour mademoiselle.

Moi : Bonjour, 2 baguettes s'il vous plaît.

Boulangère : Tenez, ça vous fera 1€30.

Je lui donne la monnaie, puis sors d'ici.

Je devrais emprunter les petites ruelles, ça va aller plus vite.

Je marche tranquillement, puis j'entends quelqu'un pleurer. Je devrais aller voir, c'est peut être quelque chose de super grave.

Je cours en direction des pleurs, et trouve un petit garçon. Il a les cheveux noirs et les yeux de la même couleur. Il est trop mignon !

Je m'approche de lui, et pose ma main sur son épaule.

Moi : Tu es perdu ?

??? : O-Oui... j'étais avec mon tonton mais je me suis perdu. J'ai peur de retourner chez moi...

Moi : Ne t'en fais pas, je vais t'accompagner si tu veux.

Il me sourit, un sourire magnifique et tellement mignon.

Nous marchons une quinzaine de minutes, et j'ai pu parler avec lui. C'est un garçon extrêmement ouvert, il a 12 ans, et il s'appelle Roméo. Je lui ai évidemment fais la blague de « t'as trouvé ta Juliette ? » mais il m'a dit que tout le monde lui avait déjà fait. Je suis hyper déçue, j'ai été devancée.

On arrive devant un immense manoir, il est juste magnifique.

Roméo : Viens Lucy, mon tonton va bien vouloir que tu entres après tout.

Moi : O-Oui mais vite alors.

J'ai pas mon téléphone sur moi, donc à aucun moment je peux envoyer un message à Natsu. J'espère qu'il va pas trop s'inquiéter.

Roméo . TONTOOONNNN !

Un homme s'approche de nous, j'arrive pas trop à déterminer comment il est. Il se rapproche de plus en plus, et la, c'est un immense choc.

Moi : Qu-Qu'est ce que-

??? : Comme on se retrouve...

Moi : Ne m'approche pas Fingers.

Fingers : Je m'attendais pas à te voir ici, je pensais que se serai quelqu'un d'autre. Mais tu feras largement l'affaire... EVERGREEN !

Une fille de mon âge, aux cheveux verts descends très vite les escaliers.

Evergreen : Oui Monsieur ?

Fingers : Montre donc à...

Moi : Je m'appelle L-U-C-Y. Articulais je.

Fingers : Très bien, donc montre à Lucy sa chambre.

Moi : Hein ? Ah mais non ! Moi j'emmenais juste Roméo, je repars.

Fingers : Tu es ici, maintenant tu es à moi.

Moi : C'est pas possible ça, je suis à Natsu.

Il se rapproche de moi, et met son visage à quelques centimètres du miens. Je deviens rouge, et dégluti de gêne.

Fingers : Maintenant tu es à moi...

La fille aux cheveux verts me tire le poignet, et je lâche mes baguettes par terre.

Moi : Oh non ! Regardez ce que vous avez fait à mon pain !

Roméo rigole, puis je me fais entraîner dans une chambre.

Evergreen : Alors ici se sera ta chambre, il y a une salle de bain juste à côté, et à gauche tu as un dressing déjà rempli.

Moi : C'est super, mais je dois rentrer chez moi.

Evergreen : C'est impossible mademoiselle.

Moi : MAIS LAISSEZ MOI SORTIR D'ICI PUTAIN !

Je commence à m'énerver, alors elle s'éclipse et m'enferme à clef cette ingrate. Si je la recroise croyez moi qu'elle ne pourra plus procréer.

Je m'assoie sur le lit, puis balance mes jambes. Happy me manque.... Natsu aussi, mais Happy plus que tout.

J'entends la porte s'ouvrir, et je vois Roméo entrer.

Roméo : Tiens, tu dois manger quand même.

Moi : Non j'suis sûr que c'est empoisonné, puis j'taime pas.

Roméo : J'suis désolé Lucy... c'est mon tonton qui m'oblige à faire ça.

Moi : Mais je veux sortir !

Roméo : Si t'es gentille avec lui, il voudra bien te laisser aller dans le jardin et dans la maison. Mais bon, tu sais il a souvent des potes qui viennent, donc fais gaffe à toi.

Moi : Tu comprends pas, si jamais je reste ici, Natsu va venir me chercher, et par n'importe quels moyens. Crois moi que si Natsu trouve ton tonton, ça va très mal se passer.

Roméo : J'en doute pas, mais je peux rien faire. J'ai 12 ans, mon tonton en a 29, j'ai aucune chance contre lui.

Moi : D'ailleurs je veux mes baguettes.

Dommage que j'ai pas pris mon taser... pour le coup ça aurait été utile.

Roméo : Bon je te laisse, je reviens te voir tout à l'heure. Mais tu peux allumer la télé si tu veux.

Moi : Encore heureux que je puisse allumer la télé, sale asticot.

Il rigole puis sors de ma chambre en fermant à clef.

« Sois sympa » gnagnagnagna, tu vas voir si ça va être sympa un coup de pied dans les castagnettes. Nan mais j'hallucine capucine, c'est quoi ça encore ? Je me fais kidnapper dans un kidnapping. Ah nan mais LOL !