Durant ces deux heures j'ai pû réaliser un maximum de revers en rotation sans l'adversaire bien évidemment mais sur le "pep" comme j'aime appeller le punchin-ball.
J'ai étiré mes jambes avec précaution avant de réaliser des front-kick flip et des sautés en jump circulaire.
Puis pour finir en beauté j'ai perfectionné mes appuis et impulsions avec modération pour ne pas me blesser;
Les Nationaux arrivent à grands pas et se blesser serait inutile, je le ferai ultérieurement et uniquement si je ne réalise pas les minimas.
Je reprend alors mes étirements posts entraînement lorsque j'entends un bruit d'eau qui coule et des gouttes tombant à même sur le sol.
J'ignore celui çi : les gars cassent toujours les robinets il faudra que j'aille voir ça mais pour le moment mes étirements sont primordiaux.
Surtout éviter les blessures. Éviter.
Ce n'est que quand un "Putain !" étouffé me parvient aux oreilles que je sors du ring, couvre mon cou ruisselant de sueur de ma serviette puis me dirige vers la source du bruit en l'occurrence : Dans le vestiaire.
Vestiaire dans lequel le bruit d'eau persistait.
Mais quelle ne fût pas ma surprise quand en faisant coulisser la porte en bambou du vestiaire, Zackarie se trouva là agenouillé sur le sol carrelé, torse nu exposant un corps suffisamment musclé pour que je veuille le détailler.
Mais pourquoi porte t'il un paquet de préservatifs ? Ha oui Markil a oublié son paquet... Celui ci n'est donc pas à lui, seulement, j'ai bien envie de le taquiner.
Mais avant cela il faudrait que je sache ce qu'il fait là...
"-Zackarie ?
Le concerné se retourne aussi vite que la lumière me sondant, peut-être se pose t'il exactement la même question que moi :
"Que fais tu là ? "
Il reprend ses esprits et son ton agressif aussi par ailleurs, le même que celui qu'il avait utilisé à l'amphi pour me répondre.
"- Comment tu connais mon nom bordel de merde ?!
- J'ai mes sources. lui répondis- je serein.
- Et pis tu fous quoi ici ?
- Ça ne se voit peut-être pas mais j'ai fais du sport.
J'ai répondu du tac au tac sans ton particulier. Je reprends, ne lui laissant le temps de commenter :
- Tu as un joli nom tu sais.
Je m'avance d'autant plus qu'il se recule.
Je plaque mes mains sur le casier verdâtre dès que son dos s'y colle, puis les fait coulisser vers le haut prenant bien soin d'approcher mon visage du sien.
Je libère une de mes mains puis ouvre le paquet de préservatifs à l'aide de mes dents.
Son visage est désormais couvert par ses mains, rougis bordeaux.
-Arrêtes ça ! T'es con ou quoi ?!
Crache t'il avec une violence passive.
-Tu ne sais pas l'utiliser n'est ce pas ? Il faut observer pour apprendre.
Je garde le petit paquet dans ma bouche puis je continue plus autoritaire :
-Observes !
Le métis ne bougeant pas d'un pouce et son visage virant de plus en plus au rouge rosé sur sa peau caramel dissimulé par ses mains, je décide de les empoigner et de les monter à ma guise.
- Tu m'as l'air bien géné pour un habitué ! Je ricane plus provocateur qu'autre chose.
Pas de réponse, il se contente de se débattre, il a de la force ce petit. Enfin je le qualifie de "petit" mais il n'est juste pas plus grand que moi, il doit faire au minimum un mètre quatres-vingt six.
Je colle mon genoux entre ses jambes pour qu'il ne puisse me donner de coups veillant à ne pas faire tomber la capote sur le sol et sens une petite bosse se former sous son Jean noir nuit.
Je lui tire alors délicatement un doigt tenant toujours de l'autre bras sa main puis suce son annuaire afin d'enfiler l'enveloppe protectrice en latex sur celui ci.
- C'est comme ça qu'on fait, tu as compris. J'ai dit cela avec un ton innocent, celui que les instituteurs et institutrices emploient avec leurs élèves.
- Arrête de dire des conneries, je le sais très bien ça.
-Ho alors tu dois bien sûr connaître le "FK", plus communément appelé : French kiss. Le
"FK" tu sais l'amour avant de le faire. Mais si tu ne connais pas le diminutif c'est que tu es pûr et brut.- Accouches j'pige rien là !
- Tu es vierge non ?
Ça je l'ai facilement déduis, Le métisse devient rouge avec un simple rapprochement ainsi qu' agressif pour cacher sa timidité.
J'approche mon visage du sien, nos souffles ne forment qu'un désormais et il respire de plus en plus bruyamment, il a le souffle court.
Soudain l'innattendu se réalise :
Le métis est en train d'écraser ses lèvres chastes et pulpeuses sur les miennes, je répond au baiser frénétiquement puis ressens un picotement et un goût ferreux.
L'enfoiré ! il m'a mordu...
-Alors je suis toujours vierge selon toi ? me nargue t'il provocateur sûrement fier de lui.
-L'estompe d'un mensonge par une simple distraction ne dure qu'un millième de seconde. Tu es bel et bien... Vierge.
Zackarie a l'air de voir rouge.
Il me pousse avec une force qui m'était inconnue de sa part et je me cogne la tête contre le casier opposé.
Ensuite il me lança un regard perturbé.
- Raaah ! Ma tête... Il est fort ce p'tit con.
Faut que j'aille à ma soirée maintenant que j'y pense et je ne suis ni propre ni habillé !
Je commence à trouver amusant les taquineries avec ce Zackarie aux allures d'animal sauvage, j'espère qu'il ne mord pas trop fort...
•H•
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𝑷𝑬𝑷𝑰𝑻𝑬 [BOYㄨBOY]
Romance𝐷𝑒𝑢𝑥 𝑔𝑎𝑟𝑐̧𝑜𝑛𝑠, 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑖𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑎𝑢 : "𝑙𝑎 𝑝é𝑝𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑙𝑐𝘩𝑖𝑚𝑖𝑒".