Partie 1 : Presto

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Bienvenue à Presto. La ville hyper reloue.

À Presto, on va trouver un casino en face d'une banque et un hôpital en face de la pire pizzeria de la ville. La plupart des habitants sont super relous. Une des plus reloues c'est ma voisine.

Ici, la plupart des jeunes se déplacent à vélo, ce qui déplaît à la compagnie de bus.

Certains habitants vous diront : " Presto, c'est super ! " Et d'autres : " C'est nul, il n'y a rien ici."

Les habitants de Presto sont H 20 énervés, les 4 heures restantes ils réparent leurs voitures. Ici, tout le monde est fan des vieilles voitures, y compris mon père. Parfois, je me demande si on a pas fait un retour en arrière.

Vous ne vous baladerez jamais un dimanche sans voir les habitants chouchouter leurs voitures.

Quand j'étais petite, mon père préférait économiser son argent pour acheter des jetons au lavomatic que nous emmener - ma sœur et moi - au cinéma.

Ma mère, elle, ne se prend jamais la tête. Elle est un peu trop simple. C'est une pro de la méditation, elle a écrit quelques bouquins.

Vous devez vous demander pourquoi je vous parle de cette ville : parceque, c'est là que tout s'est passé. ILS, Cassie, Tina et tous les autres personnages vivent ici.



Pendant mes vacances d'été, je m'ennuyais donc j'ai postulé dans un fast-food, j'y ai travaillé deux mois. A la rentrée, c'était la première fois que je mettais les pieds à l'université. Franchement, il n'y a rien d'extraordinaire ! On était une trentaine d'étudiants dans mon groupe dont Tina, Cassie et moi. Les journées étaient chargées mais je m'y suis habitué. Le matin, je me levais tôt et le soir, je rentrais assez tard - le temps de faire le trajet - donc je voyais très peu mes parents. L'université était ma deuxième maison - pas par choix, mais par obligation - . Dire que l'université me plaisais serait mentir, mais il fallait bien que je fasse quelque chose. L' université de Presto - où j'étudiais - était basique.

Je ne me voyais pas quitter Presto pour aller étudier dans une autre ville. Ma sœur, Sam, a eu le cran de le faire. Elle a jamais aimé cette ville : c'est bien simple, elle n'aime - presque - rien. Elle n'aime pas les garçons aux cheveux longs, elle n'aime pas les pâtes et elle n'aime pas rouler à vélo.

Peu de temps après la rentrée, un garçon avait suivi Cassie jusqu'à chez elle et lui avait demandé mon numéro de téléphone. Bien sûr, elle ne lui a pas donné. Pendant un moment il l'avait laissé tranquille, mais un jour en rentrant chez elle, il l'attendait devant chez elle et lui a fait comprendre que si elle ne lui passait pas mon numéro elle allait le regretter donc elle lui a donné un faux numéro - celui du garçon que tous les habitants de Presto détestaient -. Depuis, plus de sons, plus d'images.

Notre scolarité se passait plutôt bien, on restait toujours ensemble, Cassie n'avait plus de problèmes. C'est à ce moment-là qu'on aurait dû s'inquiéter.


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