Chapitre 2

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Quand Clotilde se réveilla et qu'elle trouva la place à côté d'elle, dans le lit, vide, elle s'inquiéta. Elle aurait dû y trouver son mari, il n'était pas du genre matinale. Il ne se levait jamais avant elle. Clotilde fut en proie à un grand étonnement. Elle chercha son homme dans toute la demeure mais sans succès. Elle prit donc son téléphone et l'appela, en vain. Clotilde composa donc le numéro de Bernard mais, ce dernier ne put lui dire où se trouvait son mari. Elle se prépara un thé puis s'assit dans son fauteuil favori et attendit le retour de son mari. Soudain, sa fille se réveilla et se mit à pleurer. Elle se dirigea en direction de sa chambre quand elle trouva le bureau de son mari totalement retourné. Elle y jeta donc un coup d'œil. Clotilde tomba par hasard sur un carnet ouvert, sur ce dernier était inscrit l'heure, la date et le lieu d'un rendez-vous. Elle prit le carnet, en arracha la page qui l'intéressait, alla chercher sa fille puis se rendit en voiture a l'endroit indiquer.

En arrivant sur les lieux ; Clotilde ne put accéder au lac, les gendarmes en bloquaient l'accès. Elle ne pu voir qu'un corps étend sur un banc. Lorsqu'elle réussit à identifier ce corps, elle poussa un cri. C'était son mari qui baignait, dans son propre sang. Un des policiers se rendit compte de l'étourdissement de Clotilde. Il s'approcha donc de celle-ci et lui demanda :

-Bonjour Madame, vous allez bien ?

-Non, répondit-elle en fondant en larme. Mon mari s'est fait assassiner. Réfléchissez, comment voulez-vous que j'aille ?

-Je... Je ne sais pas, balbutia-t-il. Voulez-vous me parler de votre mari?

-Oui, si vous le voulez bien.

-Attendez moi là, je vais chercher l'inspecteur Ofwund.

Elle patienta donc ainsi dans son chagrin pendant plus de dix minutes.

Pendant ce temps... Dans le seizième arrondissement de Paris, Bernard s'entretenait par skype avec Marc Steffen. Son correspondant était un tueur à gages de renom. Il faisait peur à toutes les personnes qui croisaient sa route, et il y avait de quoi, car son casier judiciaire était plus long que tous les gratte-ciels du monde mit bout à bout ! Il parlait d'un témoin du crime baptisé « le crime du lac ». Bernard posa une grande question; « J'ai besoin de ton aide pour que ce témoin disparaisse a jamais. Pourrais-tu m'aider pour cela ? » Cette question pourrait changer la décision du jury lors du procès. Mais cette pensée ne déstabilisa pas pour autant Marc qui n'avait jamais froid aux yeux. Bernard raccrocha subitement ce qui inquiéta Marc parce que si Bernard mourrait ou était arrêté il ne pourrait pas le payer pour l'élimination du témoin.

  Bernard ignorait que le témoin était la personne qui représentait tout pour lui et il ne voulait pour rien au monde que sa fille soit privé d'une mère aimante. Marc, lui, connaissait son identité mais ne pouvait pas la révéler a Bernard, car il ne pouvait pas se permettre de perdre ne serait ce que quelques centimes.

Pendant ce temps, l'inspecteur Rufei Ofwund cherchait la femme qui prétendait être la compagne de la victime dont lui avait parlé l'officier. Elle était introuvable, elle avait disparu tel un fantôme. L'officier se fraya un chemin parmi la foule, amassée devant les banderoles qui empêchaient les curieux de s'approcher trop  près de la scène de crime. Un petit sac recouvert de boue lui rappela un souvenir, un moment qui s'était passé il y a quelques minutes a peine, c'était le sac de la personne qui était venue et avait demandé à parler à l'inspecteur. L'officier revint vers l'inspecteur Ofwund et lui montra sa trouvaille en lui expliquant pourquoi cet objet l'avait fait réagir. L'inspecteur prit son officier au sérieux, demandant de faire en sorte de ne pas ébruiter l'incident avant qu'on ai trouvé un rapport avec le sac et l'enquête en cours. L'officier, qui n'aimait pas que l'on connaisse son identité, s'éclipsa discrètement et alla demander aux scientifiques pour savoir  si ils pouvaient récupérer des empreintes ou des traces d'ADN qui pourrait appartenir à cette mystérieuse femme.

Prêt à tout, même çaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant