chapitre 4

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Dans la pénombre d'une cave, une jeune femme tentait désespérément de stopper une hémorragie. Elle avait une profonde plaie sur l'abdomen qui saignait sans intéruption depuis un certain temps déjà. Ses forces diminuaient grandement. Clotilde appela à l'aide mais sans grand résultat. Un coup de feu lui fit stopper net ses cris, un homme arriva avec une lampe dans une main et une trousse a pharmacie dans l'autre. Il s'agenouilla près d'elle et lui dégagea les mains pour examiner cette vilaine blessure. Après quelque minute il mit un liquide sur un chiffon qu'il fit respirer à Clotilde malgré ses petits gestes qui visait à l'en empêcher. Une fois que la jeune femme fut totalement endormi il entreprit de nettoyer la blessure et y fit un magnifique bandage puis il la laissa coucher sur le sol avec pour seule protection un drap. Quelques jours plus tard, Clotilde se réveilla et trouva poser a côté d'elle une cruche d'eau avec du pain et des fruits pour lui permettre de reprendre des forces. Son ventre avait été pansé, par qui? Ça elle ne pouvait pas le dire, elle n'avait jamais vu cette homme. Elle lui devait surement la vie, sans lui, elle se serait vider de son sang et serait morte.  Pourquoi l'avait il aidé? Clotilde commença à émettre des hypothèses. Mais aucune hypothèses n'avait de sens. Avait- elle été témoin de quelque chose? Elle était somnambule donc il était possible qu'elle ai vu quelque chose alors qu'elle dormait. Mais qu'elle était cette chose qu'elle n'aurait pas dû voir? Soudainement, l'image de son mari allongé sur ce banc refis surface dans sa tête. Et si elle avait vu son mari se faire assassiner pendant l'une de ses crises de somnambulisme?  Cette hypothèse était plausible, il lui était déjà arriver de se déplacer dans les rues de la capitale alors qu'elle dormait. Fleur, où était Fleur, sa fille? Que lui avait-on fait? Cette question ne la quittait plus depuis une heure. Cette question allait-elle seulement la quitter un jour?


Bernard éteignit brusquement la télévision quand les journalistes évoquèrent la disparition de Clotilde Osseux.  Comment se faisait-il qu'elle avait disparu? Il ne l'avait même pas vu, ça ne pouvait pas être de sa faute. A moins que...Et si c'était elle le témoin? Et si c'était elle dont parlait Marc? Il ne la reverrait plus jamais, elle allait mourir par sa faute. Comment allait sa fille? Où était-elle? Autant de question sans réponse qui se bousculait dans son esprit. La culpabilité avait fait surface et n'était pas prêt de le quitter, il avait envoyer Clotilde devant la mort, c'était sa faute si elle mourait. Il courut devant son ordinateur, non sans manquer de chuter.  Et il s'empressa de chercher une adresse. 

Au volant de sa voiture, il continuait de se poser tout un tas de questions qui restaient toujours sans réponse.  Après s'être rendu dans le huitième arrondissement, Bernard sonna au 8 Rue de la Tremoille. On le laissa entré. Il monta les trois étages qui lui laissèrent le temps de revoir toutes les questions qui lui donnait la migraine. Il l'attendait sur la palier. Oubliant toute politesse, Bernard entama la conversation:

-Où est-elle? Comment va-t-elle? Que lui as tu fais?

-Bernard voyons calmez vous. De qui me parlez vous?

-De ma fille, Marc, où elle est?

-Je n'ai rien fais a votre fille. Je ne l'ai même pas touché, seulement admiré. Elle est très jolie, tu le sais ça, non? Mais j'ai remplie ma part de marché, ton témoin n'est plus un problème pour toi. J'attends maintenant que tu remplisses ta part du contrat. Alors? Où sont le vingt mille euros que tu me dois?

-Je ne les ai pas. Réponds à ma question, es ce que le témoin était Clotilde?

-Bien sur. Tu n le savais pas. Je pensai que tu le savais. Mais ça ne change pas le fait que tu me dois des sous.

- Tu...tu...tu as tuer la mère de ma fille et la femme que j'aime!!! Pour la peine, jamais tu ne recevra ton argent.

-Je n'en suis pas aussi sûr que toi. Tu sais je peux être très persuasif. Il se peut que j'use d'un autre moyen que la gentillesse pour avoir cette argent.

-On verra ça. Sais tu où est Fleur? Je te donnerais ton argent quand je l'aurais avec moi.

- La police la recueilli. C'est tout ce que je sais.

Bernard tourna les talons, et rentra chez lui.  Assis devant son ordinateur, il élabore plusieurs plan pour récupérer sa fille, mais aucun n'étaient viable.

Prêt à tout, même çaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant