chapitre 3

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Clotilde se réveilla couchée sur un sol dure et froid, les mains et les pieds liés. Elle avait une violente douleur a la tête qui l'empêchait de se redresser. L'otage tenta de parler, elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit, même après plusieurs tentatives, elle ne réussit qu'a faire des sons rauques. Elle n'avait aucun souvenirs mis à part le visage de l'officier avec lequel elle avait discuté. Comment c'était-elle retrouvée ici ? Qui l'avait ligoté et pour quelles raisons ? Elle fouilla dans sa mémoire en remontant jusqu'à son tout premier souvenir. Une clé tourna dans la serrure et une forte lumière inonda la pièce dans laquelle elle se trouvait. Un homme avec de larges épaules, des cheveux longs, plutôt petit, environ un mètre cinquante, tenait un plateau qu'il posa au centre de la pièce et vint vers elle avec un couteau dans la main droite. Elle voulut crier, se sauver, mais elle ne put rien faire, sa tête lui faisait mal, ses membres étaient engourdies.

Au commissariat, l'officier qui avait parlé avec la soi-disant femme de la victime, tentait d'établir son portrait robot. Cette tâche était, selon lui, la plus difficile de ses dix-huit ans de service. Le portrait robot de cette jeune maman était particulièrement compliqué, car son visage était ravagé par les larmes et la peur.

 Quant à lui, l'inspecteur Ofwund cherchait si la victime avait de potentiels ennemis, il était d'ailleurs en ce moment même chez les parents de la victime. Ces parents, bien qu'ils étaient très proches de leur fils, n'avaient pas entendu parler de problèmes qui auraient pu nuire a la vie de Pierre, la victime. La seule chose qu'ils savaient était le fait que leur petite fille était peut-être leur petite fille adoptive. Ils n'étaient pas sûr que se soit Pierre qui est engendré cette merveilleuse enfant. Pendant que monsieur et madame Cousin parlaient, Ruffei notait toutes leurs paroles, dans les moindres détaille, sur un carnet en cuir noir. Il s'apprêta à prendre congé de la famille quand il se souvient d'une question qu'il devait absolument poser pour pouvoir avancer dans son enquête. l'inspecteur demanda alors si leur fils était marié. Le couple Cousin acquiesçât. Il leur montra alors le portrait robot et la fille qui y était représentée était bien leur belle fille. L'inspecteur prit congé de ce couple après avoir demandé l'identité de cette belle jeune fille.

Au commissariat, monsieur Loghart, un homme grand, brun, aux yeux bleus et avec un accent typiquement londonien, faisait une déposition sur les quelques mots qu'il avait échangés avec Clotilde Osseux, la femme de la victime. Cet homme était l'assistant de l'inspecteur en charge de l'enquête du « mort de Boulogne » comme le surnommait les journaux. La déposition qu'il fit n'aida pas beaucoup les policiers, elle leur apprenait juste le statut familial de Clotilde. Or ça, l'inspecteur le savait déjà ce qui ne faisait guère avancer l'enquête. Ils leur faudraient bien plus d'éléments si ils voulaient espérer arrêter le coupable. Mais pour le moment, l'enquête avançait peu, on pouvait même dire qu'elle piétinait sur place.

Après sa maigre déposition, l'assistant de l'inspecteur, ne pouvant se faire a l'idée de rester inactif, entreprit de rechercher la seule suspecte, Clotilde, dans les bases de données de la police française. Il ne trouva rien, seulement des amandes pour excès de vitesse. Ces informations ne leur étaient tout de même pas inutiles. En effet, elles leur permaitaient de connaître le domicile de la disparue.

Prêt à tout, même çaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant