Murderer's Family (Hxh/)

Killua

             Lavé de ses crasses

Pdv Killua

Killua: Aïe.

Je cherchais du bois pour notre campement avec Gon quand une branche s'est accrochée sur mon bras.
Normalement, rien de grave, sauf qu'une vieille et grosse blessure s'est rouverte.

Et je saigne fortement.
Je suis donc revenu de la forêt le bras en sang.

Killua: Je ferai mieux de bander ça avant que Gon revienne de sa propre recherche...

Je passe mon bras dans l'eau du lac près duquel nous campons.
C'est si agréable que je ne parviens pas à l'enlever avant de voir l'eau si limpide se tâcher de rouge.

Je prends conscience d'une chose.

Cette eau ça pourrait être moi.

Clair, propre, limpide et neutre au départ.
Puis, selon ses choix, elle devient de plus en plus sale, jusqu'à devenir trouble, comme nos esprits parfois perplexe.
Mais si on la nettoye, elle devient encore plus claire qu'au départ, ayant compris ses erreurs.

Seulement, un simple geste peut troubler les esprits, tout comme dans l'eau...

Quant à moi...
Tâche après tâche, je les accumule, sans jamais me laver de mes crasses.

Ses paroles résonnent dans mon esprit pendant que j'enroule un bandage autour de mon bras gauche...

<<Tu n'es qu'une poupée des ténèbres, incapable de ressentir quoi que se soit.>>

<<Tu n'es capable d'éprouver aucune forme de plaisir. Excepté quand quelqu'un meurt.>>

<<N'obéis qu'à moi et a Papa, comme tu l'as toujours fais.>>

C'est lui...
C'est lui qui a créé mes tâches...
Mais ce sont mes mains. Donc je reste coupable.

Seulement... En le voyant tuer des garçons qui voulaient être amis avec moi, il y a maintenant six ans... Je n'ai pas pu rester sans rien faire. Je devais tuer... Je n'avais pas le choix...

C'était ma seule option...

À la simple pensée de lui, j'éprouve une colère qui ne se taira sans doute jamais, si bien que je serre de plus en plus le bandage, sans m'en rendre compte.

<<Mais tu connais déjà la réponse. Je ne suis pas, assez fort pour battre mon grand frère.>>

Il m'énerve... Comment peut on appeller ça un frère...

<<Mais si nous ne nous battons pas, Gon mourra.>>

Tout mais pas ça...

<<Je plaisante! Je n'avais pas vraiment l'intention de tuer Gon! J'ai fais ça pour te tester. Mais maintenant... Je crois que tout est clair.>>

<<Tu n'es pas fais pour devenir hunter. Ta véritable vocation... C'est d'être un assassin.>>

Je ressens une vive douleur dans mon bras gauche, ce qui me réveille soudainement de mes pensées difficiles.

Pendant que je réfléchissais, j'ai continué de serrer le bandage sans m'en rendre compte, jusqu'à y aller un peu trop fort.
Je ferai mieux de le desserrer, il devrait être aussi efficace qu'un garot.

Gon: Eh Killua ça va ?

Je ne l'avais pas vu arriver.

Gon: Regardes tout ce que j'ai ramené ! Attends mais tu es blessé?! Qu'es ce qui t'est arrivé?!

Killua: Rien de grave. Je me suis pris dans des branchages.

Gon: Ah oui là t'as sacrément bien accroché...

À vrai dire, c'est une blessure que j'ai depuis bien longtemps.
Quand je suis partie de la maison...
Deux jours avant...
Pendant une séance de torture habituelle...
Sauf que cette fois ici, pour une raison qui m'était inconnue, c'est mon père qui s'est chargé de mon entraînement, et non Illumi.

C'est ce jour là que j'ai décidé que je partirais.
Ce jour là, mon père m'a infliger une torture un peu près dix fois pire que celle de mon frère.
Plus tard, j'ai entendu mon père et mon grand père discuter.
Ils ont dit que l'entraînement d'aujourd'hui aurait toujours dû être comme ça, et que mes cris démontraient qu'Illumi ne l'avait pas exécuté de la manière qu'on lui avait ordonner. Ils ont aussi dit que ce serait désormais de cette manière, et que ce serait désormais mon paternel qui s'occuperait de l'entraînement.
Finalement, à côté de ça, celui d'Illumi n'était rien.
Par contre la raison de son mensonge m'est encore inconnu.

Mais bon.
Je crois que ça n'a plus d'importance maintenant.

Après tout...
Peu importe ce que je ferai, je resterai un assassin.

Tout ces gens que j'ai assassiné...
Resteront morts.
Éternellement.
Je ne peux pas ramener les morts à la vie…
Il est plus simple de tuer que de ressusciter…
Je n'ai pas le pouvoir pour ça.
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Pendant qu'on mange des grillades au bord du lac au clair des étoiles, je ne cesse de réfléchir.
Je repense à ce matin…
Une question m'est venue.
Comment suis je devenu humain?
Au début...
J'étais une feuille blanche au début.
Puis on m'a dessiner, ou plutôt gribouiller dessus, afin que je sois tout tracé.
Et maintenant...
Les affreux dessins qui me recouvraient sont devenus de belles scènes.
Mais que s'est il passé…

Gon: Killua tu avais raison, c'est trop bon!

Sa voix clair me sors de mes pensées et le regarde.
Son visage éclairé par la lumière du feu me sourit.
C'est vrai...
Ce qui m'a fait devenir humain, c'est lui…

Killua: J'ai toujours raison, Gon.

Dis je malicieusement.
Il me regarda en boudant faussement, puis on rigole tout les deux.

Ce rire... C'est si bon de pouvoir l'entendre.