Day 20 :
Histoire de télé.
J'ai envie m'assoir sur la télé et regarder le canapé.
Moment de réflexion,
l'espace vide que je contemple devant moi, n'est autre que l'espace que j'aurais pu combler, si on inverse les rôles, si on voyage dans le temps, l'espace d'un instant.Ils ne sont pas si différents, car quelle est la différence entre s'assoir et s'assoir ?
Quoique, m'assoir sur le canapé, m'aurait épargné de contempler l'écran noir de la télévision, et donc mon propre reflet,
et m'assoir sur la télé m'aurait épargné de regarder cet ensemble vide que je ne réussit pas à combler.Je reste insatisfaite dans les deux cas et là, il me faut faire un choix, me contempler moi ?
Ou contempler le vide que je ressens en moi ?
Telle est la question.Des fois, on rencontre des personnes pareils à des tornades, on parle avec eux quelques secondes, on a l'impression qu'ils remplissent ce gouffre en nous et lorsqu'ils partent, ils laissent cet espace lourdement vide.
C'est comme s'assoir sur la télé, pour regarder le canapé.Et des fois, on se rencontre nous même dans de beaux miroirs, nous sommes les seuls êtres capables d'auto-réflexion.
C'est ce que ça fait de s'assoir sur le canapé, se demander, si on aime bien notre reflet, se découvrir, se mettre en question, s'absenter, se donner une migraine à force de réfléchir ce qu'on fout à regarder un écran éteint.Ça aurait pu être simple tu sais, j'aurais pu aller me coucher.
Parfois je me perds, ça me rappelle tristement les veilles habitudes que j'ai hérité de mon père, "foncer dans le mur".
Mais lui, il ne le fait pas au sens figuré.
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500 Reasons Of Death
PoetryMon âme nue à travers ces lignes. #62 catégorie poème 13 juillet 2019 #1 catégorie truth 6 octobre 2019