Nouvelle Année

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Hey my baby
Why you lookin' so down?
Seems like you need lovin'
Baby you need a girl like me
(around)
Hey my baby
Tell me why you cry
Here take my hand and (yeah)
Wipe those tears from your eyes

Can I talk to you (Can I talk to you)
Comfort you (Comfort)
Let you know (Just wanna let you know)
I care 4 you (oh yeah)

Can I talk to you (I wanna talk)
Comfort you (Gotta let you know babay)
Let you know
I care 4 you (I care)

Hey sexy baby
Why'd your girl leave you in pain
To let a fine man like you go
She must be insane
Hey sexy baby
There's no need to worry
Oh boy if you call on me
I'll come, I'll come in a hurry

Can I talk to you (Come on)
Comfort you (I love you)
Let you know (oh baby)
I care 4 you (I love you, yes I do)

Can I talk to you (I wanna talk)
Comfort you (Give me the chance)
Let you know (I wanna let you know)
I care 4 you (Gotta let you know, that I love you)

Hold on (Hold on)
Stay strong (Stay strong)
Press on (For me baby)
I care 4 you ( I care 4 you)
Hold on (Hold on)
Stay strong (Stay strong)
Press on (Press on for me)
I care 4 you (baby)

Can I talk to you (I wanna talk)
Comfort you (I wanna hold you tight baby)
Let you know (I wanna let you know)
I care 4 you (That I care for you)

Aaliyah - I care 4 U

POV DRAGO.

Maman ;

Je te réponds un peu tard, j'ai été assez occupé comme tu le sais. Je ne sais pas trop quoi te dire, j'espère juste que tu vas bien. Je me débrouille de mon côté, tu n'as pas à t'inquiéter pour moi. Je gère. J'avance vite et j'ai des solutions. Je n'ai pas besoin d'aide. Fais-moi confiance, et arrête de fumer. C'est tout ce que tu as à faire. Crois-moi. Je t'aime.

Drago.

Je m'étais ensuite habillé pour la soirée, comme à mon habitude, un costume noir, simple et diablement efficace. Je n'avais pas encore croisé Pansy depuis son arrivée, mais je ne doutais pas que ce moment approchait à grand pas. Astoria, elle, était venue me trouver dans ma chambre à peine avait-elle posé un pied au château. Nous avions baisé, et puis elle était repartie à ses affaires, et moi aux miennes, comme d'habitude.

Les élèves de sixième et septième année s'étaient chargés de l'organisation de la soirée : ils avaient (parce que je n'avais pas de temps à perdre pour ces conneries-là moi) décorer la salle commune avec des guirlandes, des tapis, des lampes à ambiance froide, bref, c'était de seconde main mais c'était un minimum. Ils n'avaient cependant pas oublié de s'occuper de l'alcool, là-dessus il n'y avait aucun doute. Plusieurs dizaines de bouteilles étaient regroupées sur une table dressée au centre de la pièce alors que des fauteuils, des chaises et d'autres guéridons et tabourets étaient disposés un peu partout autour, prêtés par l'école. Les filles portaient toutes des robes soit vertes, soit argentées, se montrant dignes du blason de notre maison. La plupart des garçons avaient également fait des efforts vestimentaires, venant généralement de familles favorisées, les Serpentard savaient quand ils se devaient d'être apprêtés. Je pouvais affirmer sans prendre de risque que nous étions l'élite de Poudlard, ça se voyait jusque dans nos placards.

Alors que je buvais un verre de whiskey dans le plus confortable canapé de notre salle commune discutant avec une fille dont j'ignorais totalement le prénom, j'aperçu Pansy, se tenant à quelques mètres de moi, soutenant mon regard avec un petit sourire au coin des lèvres. Elle portait une robe argentée qui, je l'avouais, la mettais plutôt en valeur. Je supposais qu'elle avait dû passer beaucoup de temps à la choisir pour être parfaite pour ce soir. Ses cheveux étaient relevés en un élégant chignon sans pour autant qu'il ne soit trop conventionnel grâce à quelques mèches qui retombaient sur son visage, et le léger maquillage qu'elle portait la rendait assez charmante. Elle était en fait plutôt jolie, là, devant moi. Je repensais machinalement aux photos que j'avais caché dans ma chambre, et à mon tour, je lui rendis son sourire. Une agréable sensation dans ma poitrine me surprit alors : j'étais plutôt content de la voir. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle m'avait manqué parce que ç'aurait été mentir, mais la revoir ne me déplaisait en tout cas pas. Elle s'avança jusqu'à moi, et la fille qui me parlait se leva alors de son fauteuil, sachant qu'elle n'avait plus rien à faire là maintenant que Pansy venait réclamer sa place. Gourmande, mademoiselle Parkinson ne se satisfît pas de s'asseoir en face de moi. Non, à la place, elle s'assit sur mes genoux avec une audace que je ne lui connaissais pas publiquement, et m'embrassa langoureusement devant les autres élèves. Je n'étais ni particulièrement ravi ni particulièrement dérangé par ce geste : nous étions dans la salle commune des Serpentard et tout le monde savait ce qu'il se passait entre elle et moi. Elle murmura à mon oreille que je lui avais manqué, et de toute évidence, je ne lui répondis pas.

Le Feu et La GlaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant