Cloé

Chapitre III

- Romain ?!

Je vois sur son visage la douleur causé par la morsure. Mais en même la manière qu'il a eu de m'accoster n'était pas vraiment adéquate à cette situation. J'ai cru avoir été attrapée par un kidnappeur, pas par cet imbécile.

- Allison qu'est-ce que tu fous ici bordel...

Il se tien la main comme si appuyer sur la douleur allé la faire disparaître. Il me regarde comme si j'étais une petite fille dans la cage des loup au zoo. Je vois dans ses yeux la peur et en même temps le mépris...comme si une fille ne pouvait pas faire ça. Partir seule.

- Comme tu le vois je me suis dit que cette belle maison pouvais être parfait pour une petite séance de claquettes.

Ma voix était plate et remplie de sarcasme. Et justement derrière se sarcasme se cache la peur de retrouver Cloé. J'ai beau essayer de cacher mon angoisse je sais pertinemment que ça doit crever les yeux.
Ça se voit que je lui fais de la peine, que je suis vulnérable seule dans cette vielle bicoque et que l'amour qu'il porte pour moi est la raison de sa venue. Il reprit tout en me caressant la joue.

- Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi t'es comme ça? Puis c'est quoi se message que tu m'as envoyé ?

Plus il parle, plus sa voix devient lourde et plaine de peur. Je le vois déglutir à cause de cette atmosphère pesante . Je sais qu'être la n'est pas raisonnable et que je ferais bien mieux d'appeler les flics pour expliquer cet appel douteux. Mais moi je préfère me mettre en danger comme à chaque fois.

Je me souviens quand je devais avoir 7 ans alors que j'habitais toujours en campagne avoir pris mon vélo pour faire un petit tour. Et sur le chemin il y avais un petit chat qui avait sans doute du échappé à la mort de près car il était tétanisé au beau milieu de la route. Et moi, enfant innocente que j'étais j'ai laissé mon vélo sur le bord du fossé pour courir prendre le chaton. Je suis restée 10 minutes avec le chat dans les mains en tailleur sur le béton. J'ai échappée de près moi aussi à la mort se jour la. Quand un camion à freiné au dernier moment en face de moi.

Je suis bien trop altruiste comme dit ma mère.

- Je...je Romain c'est rien laisse tomber j'ai juste voulu me balader un peu.

Je laisse échapper un rire nerveux qui n'a pas vraisemblablement plus à Romain. Son regard devient menaçant comme si il allait me tuer. J'évite son regard et baisse la tête. Je veux lui expliquer. Mais il ne me croira pas.

- Tu ne me croira jamais Romain...jamais.

Il passe deux doigts sous mon menton avant de me le relever. Son regard est moins noir mais toujours menaçant.

- Je t'écoute Allison Bleck.

Je lui est expliqué de A à Z notre histoire avec Cloé, comment elle est "morte" dans l'accident causé par un camion allant trop vite, l'appel en début d'après-midi et la recherche bien que inutile de tout à l'heure.
Il ne dit rien pendant plus de 3 minutes qui me semblent être 1h. Je sais pas si c'est positif ou non. Son cerveaux à craqué ou il est juste trop con pour assimiler toutes les informations. Il me regarde avant enfin denier ouvrir sa bouche.

- Donc ta meilleure amie, morte depuis 3 ans serait en fait vivante et serait. dans les environs ?

Roooh...un idiot je vous jure...

- C'est se que je t'explique depuis 1 heure! T'es con...

- Commence pas à m'insulter...

Son regard était pitoyable et son visage d'habitude doux est devenu teigneux et fermé. Il a l'air perturbé par cette histoire. Je sais qu'il a perdue sa cousine dans une histoire macabre ça doit lui faire penser à la douleur que ça à lui a causé . Mais son air dépité me fait encore plus stresser. Je ne sais pas quoi faire, autant pour lui que pour Cloé.

- Escuse moi...je voulais pas mais j'ai si peur...peur de la retrouver...

- Alli...je suis la. On va la chercher mais demain. Tu ferais mieux de dormir. Je reste avec toi si tu veux.

Rester avec moi? Pour faire quoi? Dormir ? Je ne pourrais jamais dormir. Plus jamais. J'ai tellement de chose dans ma tête que je ne pourrais pas dormir. Comment veux-tu que je dorme alors que Cloé est peut-être encore en vie et en danger ?...

- Ma chérie viens on rentre...on reviendra demain. Demain matin. Ça sera mieux pour commencer nos recherches.

Il a raison. On ne sera pas productif dans la nuit noire.

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