« La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre. »
Gandhi.
***
Je restais stupéfait, j'étais furieux mais je me montrais calme devant Nina car elle n'avait rien fait, juste me dire la vérité. Comment Gaston avait pu se trouver dans ce pétrin ?
MATTEO :
Où est-il ?
NINA :
J'en sais rien.
MATTEO :
Tu l'appelles ?
Nina hocha la tête et saisit son téléphone pour essayer de contacter Gaston. J'attendais patiemment et Nina secoua la tête : répondeur. Je tapais le volant en poussant un soupir.
MATTEO :
Si il fréquente bien Benicio, je pense savoir où ils sont, t'es pas obligée de venir.
Nina ne bougeait pas et resta dans la voiture, ce que je considérais automatiquement qu'elle m'accompagnait. Nous roulions jusqu'à l'endroit où je pensais que se trouvait Gaston. Je m'arrêtais vers un bar et nous sortions pour nous joindre à l'intérieur. La fête battait de son plein, et j'observais Nina qui grimaça ; elle n'avait pas l'habitude.
MATTEO :
Tu le sens bien ? Si tu veux, tu peux retourner dans la voiture.
NINA :
Je ne me sentirais pas plus en sécurité dans la voiture.
J'approuvais et nous continuions de nous mêler à la fête. Je cherchais une moindre personne que je connaissais mais je trouvais enfin Ramiro. Je me ruais vers lui et le saisis par le col.
MATTEO :
Où est Benicio ?
RAMIRO :
J'en sais rien, il ne vient plus vraiment aux soirées en ce moment.
MATTEO :
Où est Gaston ?
Ramiro m'indiquait un lieu dans lequel je me précipitais aussitôt et trouvais Gaston. Il empestait l'alcool.
Je croisais les bras en me pinçant le nez.
MATTEO :
Gaston.
Gaston se tourna vers moi et ne remarqua pas Nina derrière moi. Il me rit complètement au nez.
GASTON :
Ah salut Matt ! C'est trop bien toutes ces fêtes ! Pourquoi tu as tout lâché ?!
MATTEO :
Tu rentres à la maison maintenant.
GASTON :
Puis quoi encore ?! Emmène moi à l'Eglise tant que tu y es.
Je commençais à prendre Gaston par le bras pour le tirer jusqu'à ma voiture mais ce dernier se défit et me bouscula violemment.
GASTON :
Laisse-moi ! Je suis bien ici !
MATTEO :
Et tu tournes mal ici ! Je sais ce que c'est ! Alors maintenant tu vas me faire le plaisir de dégager d'ici !
