Mon Impossible #1-Clara-

CHAPITRE 26--My baby

  Nous étions tous les deux, moi et Oli, sur le canapé,  comme d'habitude , on réfléchissait à un prénom de garçon, c'était beaucoup plus dur ce que j'imaginais, on n'arrivait pas à être d'accord, les prénoms que me proposait Oli était trop courant, je voulais un enfant original, pas un qui se fond dans la masse.
  -Diego?
  -J'aime bien mais ça le fait penser à Dora.
  -Putain Clara! Dit-il en éclatant de rire.
  -Désolée d'être sincère maître ! Riais-je.
  -Bon, Léo?
  -Trop courant.
  -Théo?
  -La même?
  -Mario?
  -Jeux vidéo !
  -Marco ?
  -Marco... Marco... Oui j'adore! T'aimes ?
  -J'adore!
  -Parfait !
  -Donc c'est Marco et N'ya, c'est ça?
  -C'est ça.
  -Perfect baby!
  -Yes it's perfect ! "
  Je fus heureuse de nous savoir enfin d'accord sur ce point-là alors je sorti une phrase qui fit tordre de rire Olivio :"Et pour fêter ça un verre de grenadine! "Il me répondit qu'il n'y avait pas mieux à faire alors je me dirigea vers la cuisine en riant. Nous avions presque fini la Chambre du bébé, elle était simple mais rien que le seul fait de me dire que mon bébé allait vivre là me mettait la larme à l'œil, à ce moment de ma vie j'étais plus sensible que jamais, j'avais regarder des films qui me faisait pleurer étant enfant pour tester ma sensibilité, et le test à marcher, j'avais tellement pleurer à la fin des films que j'ai pris la résolution  de ne plus jamais en regarder. À la fin de chaque film de mon enfance j'allais sur le balcon où je regardais passé les voitures et les ados de mon âge, " Facile de parler de la rue quand tu la regardes de ton balcon ", à chaque fois je disais à Oli de ne plus le montrer des films comme ça et à chaque fois je les regardais, c'était comme une addiction. Je lui avais demandé, après sa soirée d'anniversaire, si il aimait bien mes potes et il m'avait répondu qu'il les trouvait sympa, du coup on avait formé une sorte de bande, Oli, Flo, Wawad, Laly, Zoé et moi, nous étions six, six personnes atteintes d'un énorme problème au cerveau, la connerie. On se baladait souvent tous ensemble dans les petites rues de Toulouse ou parfois la nuit pour marcher plus librement, c'était notre team, c'était ma team.

  Nous étions le dix-huit novembre, cela faisait neuf mois et trois jours que j'étais enceinte, je commençais à stresser, depuis le quinze du mois je ne voulais pas rentrer à la maison par peur que l'accouchement se passe mal. Olivio venait tous les jours le plus longtemps possible et repartait dormir chez nous dès la visite terminée. Mais aujourd'hui quand il commençait à partir l'infirmière lui cria de revenir à la chambre, je commençais à accoucher. Ce fut un moment douloureux et rempli d'émotion, les yeux d'Oli était en larmes. Au bout d'une demi-heure le bébé sorti, je me mis à fondre en larmes, il était là, c'était un garçon, Marco. Je le pris dans mes bras, c'était mon fils! J'appela directement ma sœur , Laly et Zoé tandis qu'Olivio se chargea d'appeler Florian. Ils arrivèrent tous assez vite à part ma sœur qui viendrait seulement pour Noël.
  " Clara! Cria Laly. Il est où?
  -Dans mes bras Laly!
  -Ah oui, oups. Il s'appelle comment?
  -Marco.
  -Il est trop beau!
  -Je suis trop d'accord.
  -Peut-être qu'on peut le voir nous aussi, disèrent Flo et Zoé en même temps.
  -Laly laisse leur un peu la place ils pourraient mourrir!
  -Ouais! Me répondit-elle morte de rire. "
  Ils regardèrent tous chacun leur tour Marco, il était magnifique, le mélange parfait d'Oli et moi. Je me disais que ça valait le coup de perdre ma mère si c'est pour avoir cette chance, rien de plus beau dans ma vie ne s'était produit. Mes beaux-parents arrivèrent les larmes aux yeux, ils s'approchèrent de moi et regardèrent mon bébé, la mère d'Olivio de jeta sur lui pour pleurer de joie dans ses bras, elle était grand-mère, ma mère aussi mais elle, elle ne voulait pas. Ils furent super heureux de voir leur petit-fils et partirent. Nous étions, Oli et moi, dans la chambre d'hôpital avec Marco. Nous rentrâmes à l'appartement deux jours plus tard il avait sa chambre, je me rendais compte qu'il avait ses deux parents pour grandir et moi je n'en avais plus aucun dans ma vie.
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Voilà enfin la naissance du bébé !